Sivous voulez mettre des bettas avec d'autres poissons, alors les deux rĂšgles gĂ©nĂ©rales dont il faut se rappeler sont : ne pas mettre les avec les autres poissons Ă  longues nageoires comme le Poecilia reticulata, parce que les mĂąles pourraient les confondre avec d'autres bettas et les tuer, et ne mettez pas des bettas avec les Lacohabitation de poisson rouge communs, et asiatiques, avec d'autres espĂšces de poissons exotique est fortement dĂ©conseillĂ©. Encore Il peut faire des dĂ©gĂąts dans votre aquarium en arrachant les plantes Ă  la recherche de nourriture. Bien que petit, un nano-aquarium de 20 litres peut accueillir quelques espĂšces de poissons. PrĂ©voyez large Lepoisson rouge. Un poisson sans souci, rustique, facile d’entretien, qui s’adapte Ă  tous les types de bassin. En moyenne, le poisson rouge mesure 12 Ă  30 cm. Il en existe un grand nombre d’espĂšces, de couleurs et de tailles diverses : les comĂštes (poissons rouges communs), les comĂštes-sarasas (rouge orangĂ© et blanc, avec de Uneforte adaptation cognitive et comportementale. Les poissons, comme beaucoup d'autres animaux, acquiĂšrent des compĂ©tences avec leur expĂ©rience. Une expĂ©rience menĂ©e par des scientifiques Non il ne faut pas les faire cohabiter avec les poissons rouges. Les crevettes d’eau douce sont trop fragiles pour vivre avec des poissons rouges. Que ce soit des Neocaridina davidi (Red cherry par exemple), ou des Caridina multidentata (crevettes Amano) pourtant un peu plus grande, un poisson rouge est capable de les manger. Vay Tiền Nhanh Ggads. CrĂ©er un environnement idĂ©al pour des poissons en bonne santĂ© Les diffĂ©rents poissons de bassinAdapter les espĂšces Ă  la taille du bassinPour vous aider Ă  construire votre bassin, vous pouvez vous rĂ©fĂ©rer Ă  l’article construire son bassin mode d’emploi ».CrĂ©er un environnement idĂ©al pour des poissons en bonne santĂ©Pour le bien ĂȘtre des poissons, le bassin devra ĂȘtre placĂ© dans endroit ensoleillĂ©. Les plantes plantĂ©es Ă  sa pĂ©riphĂ©rie protĂ©geront vos poissons du soleil aux heures chaudes, de mĂȘme que les plantes aquatiques de surface comme les nĂ©nuphars. Les vĂ©gĂ©taux prĂ©sentent Ă©galement l’avantage d’éliminer les nitrates et les phosphates, et contribuent donc Ă  dĂ©polluer votre bassin. Toutefois, beaucoup de poissons de bassin, et notamment les carpes koĂŻ, ont tendance Ă  manger les racines de plantes vous pouvez placer des pierres ou un filet autour de vos plantes pour les protĂ©ger. Dans l’idĂ©al il vaut mieux Ă©viter de placer votre bassin Ă  proximitĂ© immĂ©diate d’un arbre, car les feuilles qui en tombent sont une source importante de pollution de l’eau. Les plantes et les feuilles mortes doivent ĂȘtre retirĂ©es aussi frĂ©quemment que bassins de petite taille subissent de grandes fluctuations dans la qualitĂ© de leur eau et leur tempĂ©rature. Il faut penser Ă  contrĂŽler les paramĂštres Ă  l’aide de kits disponibles dans le commerce. Les plus grands bassins offrent aux poissons des conditions plus stables, car leur grand volume dilue les polluants. Pour les poissons de bassin les plus courants, l’eau doit avoir les caractĂ©ristiques suivantes * -pH compris entre 7 et 8,5,-Taux de nitrites et d’ammoniac infĂ©rieurs Ă  0,1 mg/l,-Taux de nitrate infĂ©rieur Ă  50 mg/l,-Carbonate de calcium compris entre 100 et 300 mg/ Ă  nettoyer rĂ©guliĂšrement le filtre qui peut s’encrasser assez vite. PrĂ©voyez Ă©galement un filet solide au cas oĂč vous auriez besoin d’attraper vos poissons pour les soigner, ou pour les poissons ne trouveront pas dans le bassin la nourriture dont ils ont besoin pour survivre toute l’annĂ©e. Il faut donc les nourrir, avec un aliment pour poissons de bassin que vous trouverez dans le commerce. Pour la plupart des poissons, 30% de protĂ©ines sont nĂ©cessaires car c’est une source d’énergie importante. Cet aliment peut se prĂ©senter sous forme de flocons, de bĂątonnets, ou de granulĂ©s qui flottent ou coulent. Le choix dĂ©pend du type de poissons dont vous disposez ; Les esturgeons et les tanches prĂ©fĂ©reront la nourriture qui coule car ce sont les poissons de fond, les carpes et les Ides mangent davantage en surface et prĂ©fĂ©reront la nourriture qui flotte. Si vous n’avez qu’un type de poisson dans votre bassin, il existe des aliments spĂ©cifiquement formulĂ©s pour chaque espĂšce. Les carpes KoĂŻ et les poissons rouges sont omnivores mais mangent essentiellement des n’est pas nĂ©cessaire de les nourrir vos poissons tous les jours, ils peuvent jeĂ»ner quelques temps. Si votre bassin est bien plantĂ©, les apports de nourriture extĂ©rieure au bassin pourront ĂȘtre rĂ©duits. Pendant les mois chauds il faut nourrir davantage vos poissons, d’une part car leur besoins augmentent avec la tempĂ©rature, et d’autre part pour les prĂ©parer Ă  l’hiver. A l’inverse, en dessous de 8°C leur mĂ©tabolisme est extrĂȘmement ralenti et il est inutile de les nourrir. Dans tous les cas, prenez garde Ă  ne pas donner trop de nourriture si tout n’est pas mangĂ© en 2 ou 3 minutes, il faut ĂŽter du bassin la nourriture non consommĂ©e et, Ă  l’avenir, diminuer les pensez toujours Ă  respecter une quarantaine avant l’introduction d’un nouveau poisson dans votre bassin. Pour les gros poissons, vous pouvez par exemple utiliser une piscine pour enfant, recouverte d’un filet pour protĂ©ger votre poisson des prĂ©dateurs. Evitez l’exposition directe au soleil, et placez le rĂ©cipient de quarantaine Ă  distance de la piĂšce d’eau. Il est dĂ©conseillĂ© d’introduire dans votre bassin un poisson prĂ©levĂ© dans un milieu sauvage en raison du risque important d’introduction d’agents pathogĂšnes et de comme pour les poissons d’aquarium, laissez le poisson nouvellement achetĂ© dans son sac une vingtaine de minutes le temps qu’un Ă©quilibre se crĂ©e avec la tempĂ©rature du bassin. Les diffĂ©rents poissons de bassinLa plupart des poissons vivent une quinzaine d’annĂ©es. Les poissons rouges et les carpes koi peuvent mĂȘme atteindre l’ñge de 25 ans si les conditions sont Les poissons rouges Carassius auratusLe poisson rouge commun est trĂšs rĂ©pandu dans les bassins. C’est un poisson trĂšs rĂ©sistant, qui prolifĂšre Ă©galement assez rapidement. Attention donc Ă  la surpopulation. Une fois adulte, il peut atteindre jusqu’à 30 ou 40 cm de long, mais 20 centimĂštres est une taille plus ComĂšte Sarasa de couleur rouge et blanc et le Shunbukin rouge, orange, noir et blanc sont deux petites variĂ©tĂ©s qui n’excĂšderont pas 20 autres variĂ©tĂ©s de poissons rouges tĂ©lescope, tĂȘte de lion, black moon sont plus sensibles aux tempĂ©ratures extrĂȘmes, mais aussi aux prĂ©dateurs car ils se dĂ©placent plus lentement. Ils sont plus fragiles et donc moins adaptĂ©es Ă  la vie en est Ă©galement possible d’élever les poissons rouges en aquarium, et de les relĂącher dans votre bassin vers le moi de L’Ide mĂ©lanote Leuciscus IdusL’Ide mĂ©lanote est un poisson blanc-argentĂ©, rĂ©putĂ© pour freiner la prolifĂ©ration des autres poissons en se nourrissant de leurs Ɠufs, et des insectes en consommant leurs larves. Ils mangent Ă©galement des dĂ©bris vĂ©gĂ©taux. L’Ide aide ainsi Ă  rĂ©guler l’écosystĂšme de votre bassin. C’est un poisson grĂ©gaire qui vit en bancs, ce qui nĂ©cessite l’introduction d’au moins 5 individus. Une fois adulte, il peut atteindre 70 centimĂštres. L’Ide est un poisson vif, il se dĂ©place trĂšs rapidement, et en surface de l’ La tanche Tinca TincaLes tanches de bassin sont gĂ©nĂ©ralement des Tanches de Mongolie. Une fois adulte, ces poissons atteignent prĂšs de 50 centimĂštres, et vivant essentiellement au fond du La Carpe koi Cyprinus carpioLa carpe KoĂŻ peut atteindre une taille trĂšs imposante, allant de 60 Ă  90 centimĂštres de long. Ces poissons s’apprivoisent assez facilement, et viennent sans difficultĂ© au contact de l’Homme. Cela s’observe tout particuliĂšrement pendant la distribution de nourriture, car il n’est pas rare que des carpes viennent manger dans la main. Elles peuvent cohabiter avec d’autres espĂšces de poissons tant que la taille de votre bassin le permet. Il existe une large variĂ©tĂ© de carpes KoĂŻ d’une multitude de couleurs blanc, noir, rouge, orangĂ©, bleu pĂąle
.- L’Esturgeon Acipenser ruthenusL’esturgeon peut atteindre 1mĂštre de long, voire plus. C’est un poisson de fond. Il nĂ©cessite une bassin de grande taille et pauvre en algues et Les carpes amour ou carpes herbivores Ctenopharyngodon idella.Les carpes amour doivent ĂȘtre rĂ©servĂ©es aux Ă©tangs ; ces poissons ont besoin d’une trĂšs grande surface d’eau, rarement disponible dans le cas des bassins d’agrĂ©ment. De plus, elles sont herbivores et consomment indiffĂ©remment tous les vĂ©gĂ©taux prĂ©sents dans votre bassin, ce qui peut rapidement perturber son les espĂšces Ă  la taille du bassinIl y a deux cas de figure -soit vous avez installĂ© un bassin prĂ©formĂ©, en plastique, que vous vous ĂȘtes procurĂ© dans le commerce. Ces bassins sont le plus souvent de petite taille. Il faut savoir que la taille minimale pour une introduction de poisson est x 1x mĂštres. La profondeur de 50 centimĂštre est la profondeur minimale pour que les poissons soient protĂ©gĂ©s en hiver. Avec cette taille de bassin, vous ne pouvez introduire que des poissons rouges. Les autres espĂšces ne sont pas adaptĂ©es. Vous pouvez compter environ m3 d’eau par poisson vous avez fait construire le bassin, et selon sa taille vous avez peut ĂȘtre plus de choix concernant les espĂšces Ă  introduire. Un bassin de 3 x x 1 mĂštre* est le minimum requis pour des tanches ou des carpes koi. Les Ides ont besoin d’une surface minimale de 20 mĂštres carrĂ©s. Il faut compter 1 m3 d’eau pour une seule carpe koi, une tanche ou une Ide, sachant que ces derniĂšres vivent en banc d’au moins 5 individus. Quant aux esturgeons ils sont rĂ©servĂ©s aux trĂšs grands bassins, car un individu a besoin d’environ 15 m3 d’eau pour s’épanouir pouvez Ă©galement ajouter Ă  votre bassin d’autres animaux comme des Denoeux* editeur, BSAVA Manual of ornamental fish, second edition, FĂ©vrier 2002, 312 p. ActivitĂ© StratĂ©gie gĂ©nĂ©rale et approche Description et rĂ©sultats Objectifs de rĂ©tablissement Menace ou prĂ©occupation visĂ©e Participantsa Étudier les effets des contaminants sur la survie, la santĂ©, la reproduction et la croissance. Étudier la prĂ©sence des contaminants et leurs effets sur le bĂ©luga, ses proies clĂ©s et les espĂšces sentinelles. Plusieurs Ă©tudes font allusion Ă  l’incidence potentielle des grands groupes de contaminants sur le systĂšme immunitaire, la physiologie et la santĂ© des bĂ©lugas. Il est Ă  noter que chez le bĂ©luga, les seules Ă©tudes rĂ©alisables, mis Ă  part le suivi rĂ©gulier des niveaux de contaminants Ă©tablis et Ă©mergents dans les tissus, sont des Ă©tudes basĂ©es sur des biomarqueurs molĂ©culaires, cellulaires, etc.. Ces Ă©tudes permettent de prĂ©dire des effets toxiques sur les fonctions immunitaires, le mĂ©tabolisme et la rĂ©gulation hormonale. Les rĂ©sultats de ces Ă©tudes peuvent servir d’indicateurs de l’état de santĂ©, mais ne peuvent fournir de mesure d’incidence directe des contaminants sur la reproduction, la croissance ou la survie des individus. Certaines Ă©tudes effectuĂ©es sur les bĂ©lugas de l’Arctique canadien rĂ©vĂšlent des taux de mĂ©thylmercure MeHg suffisamment Ă©levĂ©s dans le tissu cĂ©rĂ©bral pour provoquer des modifications neurochimiques Ostertag et al., 2014 et neurocomportementales Krey et al., 2015. De plus, la rĂ©duction de l’incidence des cancers chez le bĂ©luga de l’estuaire du Saint-Laurent depuis la rĂ©glementation sur les hydrocarbures aromatiques polycycliques HAP pourrait ĂȘtre la plus forte indication d’un lien entre l’exposition Ă  une classe de contaminants et leurs effets sur la santĂ© et la survie Lair et al., 2016. Simond et al. 2019 suggĂšrent que la prĂ©sence de concentrations Ă©levĂ©es de contaminants organiques persistants et de certains retardateurs de flamme halogĂ©nĂ©s dans les tissus des bĂ©lugas et petits rorquals de l’estuaire du Saint-Laurent pourrait engendrer des perturbations dans la transcription des gĂšnes impliquĂ©s dans la rĂ©gulation de la glande thyroĂŻde, des stĂ©roĂŻdes sexuels et des hormones glucocorticoĂŻdes. L’analyse de marqueurs gĂ©nomiques couplĂ©e Ă  l’utilisation d’autres marqueurs biologiques tels que le titrage des hormones, la mesure des protĂ©ines et des mĂ©tabolites, amĂ©liorerait considĂ©rablement la comprĂ©hension des mĂ©canismes en Ɠuvre dans l’action des contaminants Simond et al., 2019.La quantification des organohalogĂ©nĂ©s chez le bĂ©luga de l’estuaire du Saint-Laurent par Simond et al. 2020b indique des corrĂ©lations entre la prĂ©sence d’alcanes chlorĂ©s Ă  courte chaĂźne ACCC appelĂ©s aussi les paraffines chlorĂ©es Ă  courte chaĂźne et les concentrations de certains acides gras insaturĂ©s dans les tissus. La prĂ©sence de ces composĂ©s chlorĂ©s pourrait causer une dĂ©faillance dans la mĂ©tabolisation des lipides chez le du lien entre les niveaux de certains contaminants et la condition physique de bĂ©lugas retrouvĂ©s morts indique que certains composĂ©s Ă©mergents servant de retardateur de flammes se retrouvent en plus grande abondance chez les bĂ©lugas qui prĂ©sentent une moins bonne condition de chair Bernier-Graveline et al., 2020 de nouvelles mĂ©thodes chimiques non ciblĂ©es aidera Ă  mieux identifier les polluants d’intĂ©rĂȘt dans un avenir rapprochĂ©. RĂ©duire les contaminants chez le bĂ©luga, ses proies et leurs habitats Contaminants Environnement et Changement climatique Canada ECCC, Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifĂšres marins GREMM, milieu universitaire et PĂȘches et OcĂ©ans Canada MPO Groupe national consultatif sur les contaminants [GNCC] Faire une Ă©valuation des risques d’impacts des diffĂ©rents groupes de contaminants sur le bĂ©luga et des facteurs affectant ces risques. Étudier les effets des contaminants sur le bĂ©luga, ses proies clĂ©s et les espĂšces sentinelles. Aucune activitĂ© n’a Ă©tĂ© recensĂ©e concernant cette mesure. RĂ©duire les contaminants chez le bĂ©luga, ses proies et leurs habitats Contaminants S/O AmĂ©liorer les rĂšglementations canadienne et quĂ©bĂ©coise afin de rĂ©duire les apports de produits toxiques dans le bassin du Saint-Laurent et des Grands Lacs, notamment en rĂ©visant ou en Ă©tablissant les seuils de toxicitĂ© des polluants. RĂ©glementer ou poursuivre l’application de la rĂšglementation existante afin de contrĂŽler l’introduction dans l’environnement de polluants toxiques, en particulier les nouveaux contaminants. Le RĂšglement sur certaines substances toxiques interdites RCSTI, 2012 interdit la fabrication, l’utilisation, la vente, la mise en vente ou l’importation de nombreuses substances toxiques et des produits en contenant avec un nombre limitĂ© d’exemptions, y compris les polybromodiphĂ©nylĂ©thers PBDE ajoutĂ©s en 2016, le sulfonate de perfluorooctane SPFO, ses sels et ses prĂ©curseurs ajoutĂ©s en 2016, ACCC ajoutĂ©s en 2013, les tributylĂ©tains ajoutĂ©s en 2013, le dichlorodiphĂ©nyltrichloroĂ©thane DDT ajoutĂ© en 2005 et le mirex ajoutĂ© en 1996. Le RCSTI interdit aussi d’autres types de composĂ©s organobromĂ©s et perfluorĂ©s qui ne figurent pas Ă  l’annexe 2 du programme de rĂ©tablissement du bĂ©luga comme l’hexabromocyclododĂ©cane HBCD, l’acide pentadĂ©cafluorooctanoĂŻque APFO, les acides perfluorocarboxyliques Ă  longue chaĂźne APFC Ă  LC et leurs sels et leurs ce qui concerne les dioxines, les furanes, les HAP, le mercure, le plomb et le cadmium, ces composĂ©s figurent Ă©galement sur la Liste des substances toxiques en vertu des dispositions de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement 1999. Le gouvernement du Canada a mis en place plusieurs mesures et stratĂ©gies visant Ă  rĂ©duire les Ă©missions de ces contaminants avant et aprĂšs la pĂ©riode de rapport du prĂ©sent rapport d’étape, telles que la StratĂ©gie de gestion des risques pour le mercure en 2010 et la StratĂ©gie de gestion des risques pour le plomb en 2013. Un certain nombre de mesures supplĂ©mentaires ont Ă©tĂ© prises depuis la publication de ces stratĂ©gies, notamment l’avis de planification de la prĂ©vention de la pollution en ce qui concerne les rejets de mercure de rĂ©sidus d’amalgames dentaires 2010 ; le RĂšglement sur les produits contenant du mercure 2014 ; l’ajout du mercure au RĂšglement sur l’exportation des substances figurant Ă  la liste des substances d’exportation contrĂŽlĂ©e 2017 ; le code de pratiques pour la gestion Ă©cologiquement rationnelle des lampes au mercure en fin de vie utile 2017 ; et la StratĂ©gie nationale pour l’élimination sĂ»re et Ă©cologique des lampes contenant du mercure 2019.Depuis 2013, ECCC a commandĂ© 4 Ă©tudes pour le plomb visant Ă  1 recueillir des informations sur le modĂšle d’utilisation des pesĂ©es et des turluttes de pĂȘche Ă  base de plomb ainsi que sur les solutions de rechange sans plomb ; 2 recueillir des donnĂ©es sur l’utilisation de munitions au plomb et leurs solutions de rechange sans plomb dans les applications non militaires au Canada ; 3 recueillir des informations sur la biodisponibilitĂ© du plomb des munitions usagĂ©es dans les champs de tir rĂ©crĂ©atifs au Canada ; et 4 recueillir des informations sur les revĂȘtements en plomb utilisĂ©s dans l’industrie de la construction pesĂ©es et les turluttes de pĂȘche Ă  base de plomb ne sont pas autorisĂ©es dans les parcs nationaux ou les rĂ©serves nationales de faune en vertu des modifications rĂ©centes Ă  la Loi sur les espĂšces sauvages du Canada et les munitions en plomb pour la chasse Ă  la sauvagine sont Ă©galement interdites depuis 1999 en vertu de la Loi de 1994 sur la convention concernant les oiseaux gouvernement du Canada Ă©value continuellement des substances chimiques prĂ©occupantes afin de dĂ©terminer leur niveau de toxicitĂ© pour la santĂ© humaine et l’environnement. En 2018, un document de consultation sur les modifications proposĂ©es au RCSTI a Ă©tĂ© publiĂ©. Les modifications proposĂ©es limiteraient davantage la fabrication, l’utilisation, la vente, la mise en vente ou l’importation de SPFO, d’APFO, d’APFC Ă  LC, d’HBCD et des PBDE. Ces modifications interdiraient Ă©galement le DĂ©chlorane Plus DP et le dĂ©cabromodiphĂ©nylĂ©thane DBDPE.À l’échelle internationale, le gouvernement du Canada collabore avec d’autres pays pour rĂ©duire l’exposition aux contaminants provenant de sources Ă©trangĂšres au fil du temps. Cette collaboration comprend des travaux entrepris en vertu de la Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants POP visant Ă  Ă©liminer ou restreindre sĂ©vĂšrement un bon nombre de contaminants Ă©numĂ©rĂ©s Ă  l’annexe 2 du programme de rĂ©tablissement. De plus, des travaux ont Ă©tĂ© entrepris en vertu de la Convention de Minamata sur le mercure, qui vise Ă  protĂ©ger la santĂ© humaine et l’environnement des effets nocifs du mercure par l’obligation de contrĂŽler les rejets de mercure d’origine anthropique tout au long de son cycle de vie. RĂ©duire les contaminants chez le bĂ©luga, ses proies et leurs habitats Contaminants ECCC DĂ©velopper des outils de surveillance pour faire un suivi de l’impact de la rĂšglementation. RĂ©glementer ou poursuivre l’application de la rĂšglementation existante afin de contrĂŽler l’introduction dans l’environnement de polluants toxiques, en particulier les nouveaux contaminants. Il existe une sĂ©rie chronologique depuis 1983 qui documente le changement de la concentration de certaines substances chimiques rĂ©glementĂ©es, non rĂ©glementĂ©es tels certains retardateurs de flammes et substances perfluoroalkylĂ©es et Ă©mergentes chez le bĂ©luga de l’estuaire du Saint-Laurent Lebeuf et al., 2014 ; Simond et al., 2017 ; Barrett et al., 20212. Le programme de suivi des carcasses de bĂ©lugas a permis de documenter une diminution des cancers chez le bĂ©luga depuis 1983, tendance qui pourrait ĂȘtre attribuable au contrĂŽle de certains contaminants comme les HAP ou les biphĂ©nyles polychlorĂ©s BPC Lair et al., 2016.Le Canada gĂšre plusieurs programmes de surveillance environnementale assurant le suivi et l’évaluation des substances chimiques prĂ©sentes dans l’air, dans l’eau, dans les sĂ©diments et dans le biote dus Ă  certains rejets dans l’environnement qui peuvent nuire, directement ou indirectement, Ă  la santĂ© du bĂ©luga, de ses proies et de leurs 2009, le programme de suivi et surveillance du Plan de gestion des produits chimiques PGPC incluait les eaux usĂ©es eaux affluentes, eaux effluentes, biosolides des stations d’épuration prĂ©sentes un peu partout au Canada. Depuis 2019, le programme inclut certaines stations d’épuration Ă  proximitĂ© des secteurs frĂ©quentĂ©s par le 2008 et 2013, du lixiviat a Ă©tĂ© recueilli provenant de 13 sites d’enfouissement de dĂ©chets solides municipaux au Canada afin d’analyser les rejets de substances chimiques dans l’environnement, dont plusieurs sont identifiĂ©es comme prĂ©occupantes pour le bĂ©luga. De plus, ECCC procĂšde aussi prĂ©sentement Ă  l’échantillonnage de lixiviat provenant de 10 sites d’enfouissement de dĂ©chets solides municipaux au Canada, qui se trouvent Ă  proximitĂ© de l’habitat essentiel du bĂ©luga de l’estuaire du Saint-Laurent. Le projet, qui a dĂ©butĂ© au printemps 2019, est entrepris sous l’Initiative sur les baleines. Il s’échelonne sur une pĂ©riode de 5 ans et vise Ă  confirmer si des contaminants prĂ©occupants spĂ©cifiques sont rejetĂ©s dans des sites d’enfouissement dans des concentrations et des charges qui prĂ©senteraient un risque pour ces espĂšces de baleines. RĂ©duire les contaminants chez le bĂ©luga, ses proies et leurs habitats Contaminants ECCC, MELCC, MPO et UniversitĂ© de MontrĂ©al RĂ©duire le nombre et la sĂ©vĂ©ritĂ© des dĂ©versements accidentels ou illĂ©gaux. RĂ©glementer ou poursuivre l’application de la rĂšglementation existante afin de contrĂŽler l’introduction dans l’environnement de polluants toxiques. La Loi sur les pĂȘches interdit le rejet de substances nocives dans les eaux oĂč vivent des poissons, Ă  moins d’ĂȘtre autorisĂ© par un rĂšglement Ă©tabli en vertu de la Loi sur les pĂȘches ou d’autres lois fĂ©dĂ©rales. En cas de rejet non autorisĂ©, la Loi exige que tout Ă©vĂšnement soit rapportĂ© sans dĂ©lai Les agents d’application de la loi sont chargĂ©s de vĂ©rifier la conformitĂ© au moyen d’inspections, de recueillir des preuves d’infractions prĂ©sumĂ©es au moyen d’enquĂȘtes et de prendre les mesures d’application de la loi appropriĂ©es s’ils dĂ©couvrent une infraction possible. En 2012, le gouvernement fĂ©dĂ©ral a mis en place le RĂšglement sur les effluents des systĂšmes d’assainissement des eaux usĂ©es RESAEU, pris en vertu de la Loi sur les pĂȘches. Le rĂšglement, entrĂ© en vigueur en 2015, impose des normes minimales de qualitĂ© de l’effluent pouvant ĂȘtre atteintes au moyen d’un traitement de niveau secondaire. Ce niveau de traitement Ă©limine plus de 95 % de la masse totale des polluants conventionnels dans les eaux usĂ©es c’est-Ă -dire les matiĂšres Ă  demande biochimique en oxygĂšne, les matiĂšres en suspension et les nutriments. D’importantes quantitĂ©s de polluants non conventionnels et de bactĂ©ries potentiellement prĂ©sentes sont Ă©galement Ă©liminĂ©es grĂące Ă  ce type de 2018, le gouvernement fĂ©dĂ©ral et le gouvernement provincial ont conclu un accord d’équivalence et un dĂ©cret a Ă©tĂ© pris par le Gouverneur en conseil pour lever l’application du RESAEU puisque le rĂšglement provincial est d’effet donc le rĂ©gime rĂ©glementaire quĂ©bĂ©cois qui encadre les rejets d’eaux usĂ©es des systĂšmes d’assainissement des eaux usĂ©es municipaux et provinciaux depuis 2018. RĂ©duire les contaminants chez le bĂ©luga, ses proies et leurs habitats Contaminants ECCC, entreprises privĂ©es, gouvernement du QuĂ©bec et municipalitĂ©s RĂ©duire les Ă©missions de polluants provenant de sources telles que les sites d’entreposage, lieux d’enfouissement, stations d’épuration des eaux usĂ©es, industries, etc. RĂ©duire les Ă©missions et les rejets de tous les types de polluants Ă  la source. Reconnaissant que les Ă©missions atmosphĂ©riques constituent un apport important de pollution au milieu aquatique, la rĂšglementation fĂ©dĂ©rale et d’autres mesures visant Ă  rĂ©duire les Ă©missions de divers secteurs industriels ont contribuĂ© Ă  une rĂ©duction des mĂ©taux lourds tels que le plomb, le mercure et le cadmium dans le fleuve Saint-Laurent. Celles-ci comprennent des ententes sur la performance environnementale pour le secteur des fonderies et affineries de mĂ©taux communs, de la rĂšglementation pour Ă©liminer progressivement l’utilisation de l’électricitĂ© au charbon et des avis de prĂ©vention de la pollution pour les interrupteurs au mercure des vĂ©hicules en fin de vie traitĂ©s par les rĂšglements supplĂ©mentaires restreignant l’utilisation du mercure et du plomb dans les produits de consommation et produits commerciaux par exemple, les rĂšglements de SantĂ© Canada en vertu de la Loi sur la sĂ©curitĂ© des produits de consommation contribuent Ă©galement Ă  empĂȘcher ces contaminants de pĂ©nĂ©trer dans les dĂ©charges oĂč ils peuvent se retrouver dans le milieu aquatique. Pour s’attaquer davantage Ă  ce problĂšme, le gouvernement fĂ©dĂ©ral a dĂ©ployĂ© des efforts pour assurer l’élimination sĂ»re et Ă©cologiquement rationnelle des produits contenant des contaminants grĂące Ă  des mesures telles que la StratĂ©gie nationale pour les lampes contenant du mercure et des rĂ©sidus d’amalgames dentaires mercure.Selon l’Inventaire des Ă©missions de polluants atmosphĂ©riques de 2019, les Ă©missions canadiennes de plomb ont diminuĂ© de 28 % et les Ă©missions de mercure de 61 % au cours de la derniĂšre dĂ©cennie. Durant la mĂȘme pĂ©riode, l’Inventaire national des rejets de polluants a montrĂ© que les quantitĂ©s de plomb et de mercure rejetĂ©es dans l’eau ont diminuĂ© respectivement de 44 % et de 66 %. Des rapports examinant ces rĂ©sultats plus en dĂ©tail et Ă©valuant l’efficacitĂ© des mesures de gestion des risques pour le mercure et le plomb ont Ă©tĂ© publiĂ©s en 2020 dans le cadre de l’engagement du gouvernement du Canada Ă  Ă©valuer la mesure du rendement. Un autre rapport pour le cadmium est en prĂ©paration. RĂ©duire les contaminants chez le bĂ©luga, ses proies et leurs habitats Contaminants ECCC, gouvernement du QuĂ©bec et municipalitĂ©s Étudier les sources principales de contamination, le cheminement des contaminants dans le bĂ©luga et son milieu et les voies d’exposition du bĂ©luga ou de ses proies pour diffĂ©rents groupes de contaminants. Suivre les sources de contamination et l’évolution des contaminants dans les tissus des bĂ©lugas et de leurs proies. RĂ©duire les contaminants chez le bĂ©luga, ses proies et leurs habitats Contaminants MPO et UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă  Rimouski UQAR Étudier l’évolution des contaminants dans les tissus des bĂ©lugas, des proies clĂ©s et des espĂšces sentinelles, notamment les nouveaux contaminants et publier les rĂ©sultats. Suivre les sources de contamination et l’évolution des contaminants dans les tissus des bĂ©lugas et de leurs proies. RĂ©duire les contaminants chez le bĂ©luga, ses proies et leurs habitats Contaminants ECCC, MPO et UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă  MontrĂ©al UQAM DĂ©terminer les sites prioritaires et utiliser des techniques de dĂ©contamination respectueuses de l’environnement pour nettoyer les sites identifiĂ©s. Poursuivre le nettoyage des sites terrestres et aquatiques contaminĂ©s dans le bassin du Saint-Laurent et des Grands Lacs. Comme mentionnĂ© dans le programme de rĂ©tablissement MPO, 2012, le bĂ©luga de l'estuaire du Saint-Laurent est exposĂ© Ă  plusieurs contaminants prĂ©sents Ă  la fois dans la colonne d'eau et dans les sĂ©diments. Ces derniers, mĂȘme situĂ©s en amont de l'habitat du bĂ©luga, peuvent ĂȘtre transportĂ©s en aval et constituer une menace pour l'espĂšce. Les stratĂ©gies de gestion des sĂ©diments contaminĂ©s ont Ă©tĂ© initiĂ©es dans plusieurs secteurs identifiĂ©s comme prioritaires des Grands Lacs, de la riviĂšre Niagara, de la baie de Quinte et dans la partie ontarienne du fleuve Saint-Laurent Ă  Cornwall. Les projets d’assainissement des sĂ©diments contaminĂ©s pour le secteur du Port Hope et du rĂ©cif Randle secteurs prĂ©occupants du port de Hamilton sont en cours. Le rĂ©cif Randle est Ă  la fois le plus grand site et le plus contaminĂ© au niveau des sĂ©diments du cĂŽtĂ© canadien des Grands QuĂ©bec, la restauration de sites aquatiques trĂšs contaminĂ©s a Ă©tĂ© menĂ©e dans le rĂ©seau du fleuve Saint-Laurent. Les sites incluent les bassins du quai 103 au Port de MontrĂ©al, la partie infĂ©rieure de la riviĂšre Saint-Louis Beauharnois, l’üle aux Chats et le secteur de la baie de GaspĂ© Sandy Beach. La caractĂ©risation chimique des sĂ©diments au site de ContrecƓur est en cours pour dĂ©terminer les enjeux environnementaux que reprĂ©sente ce site. RĂ©duire les contaminants chez le bĂ©luga, ses proies et leurs habitats Contaminants ECCC et MPO Entreprendre des actions avec le QuĂ©bec, l’Ontario et les États-Unis pour coordonner les efforts de rĂ©duction de la pollution dans les Grands Lacs et tout le fleuve Saint-Laurent. Poursuivre la coordination des activitĂ©s de rĂ©duction de la pollution, en collaboration avec la Commission mixte internationale. En vertu de l’Accord relatif Ă  la qualitĂ© de l’eau dans les Grands Lacs de 2012 entre le Canada et les États-Unis et de l’Accord Canada-Ontario concernant la qualitĂ© de l’eau et la santĂ© de l’écosystĂšme des Grands Lacs de 2014, ECCC travaille avec les États-Unis, la province de l’Ontario et les collectivitĂ©s locales Ă  l’assainissement des sites contaminĂ©s du bassin des Grands Lacs qui sont considĂ©rĂ©s comme Ă©tant des secteurs y a 8 produits chimiques mercure, BPC, PBDE, HBCD, APFC Ă  LC, APFO, SPFO et ACCC qui ont Ă©tĂ© dĂ©signĂ©s dans le cadre de l’accord entre le Canada et les États-Unis pour lesquels des stratĂ©gies binationales sont en cours d’élaboration afin de rĂ©duire leur utilisation et mĂȘme de les plus, 2 autres produits chimiques prĂ©occupants, le plomb et les HAP, ont Ă©tĂ© dĂ©signĂ©s dans le cadre de l’accord Canada-Ontario. D’autres produits seront Ă©valuĂ©s dans un avenir rapprochĂ© et pourraient ĂȘtre ajoutĂ©s Ă  cette le cadre de l’Entente Canada-QuĂ©bec sur le Saint-Laurent Plan d’Action Saint-Laurent, diffĂ©rents guides techniques et de bonnes pratiques ont Ă©tĂ© produits conjointement afin d’encadrer et de rĂ©duire les risques environnementaux liĂ©s aux activitĂ©s de dragage et de gestion des sĂ©diments dans le Saint-Laurent. Des critĂšres pour l’évaluation de la qualitĂ© des sĂ©diments au QuĂ©bec et des cadres d’application, de prĂ©vention, de dragage et de restauration EC et MDDEP, 2007 permettent notamment d’évaluer le degrĂ© de contamination des sĂ©diments. UtilisĂ©s avec d’autres outils d’évaluation de la contamination, ils permettent de dĂ©finir les modes appropriĂ©s de gestion des sĂ©diments draguĂ©s. Ils peuvent servir aussi d’indicateurs relativement aux mesures correctrices nĂ©cessaires Ă  apporter Ă  des sites contaminĂ©s ainsi qu’à dĂ©finir des objectifs de restauration. En 2016, une Ă©tude sur les effets des activitĂ©s de dragage sur le bĂ©luga de l’estuaire du Saint-Laurent et de son habitat a Ă©galement Ă©tĂ© publiĂ©e MPO, 2016b. L’ensemble des documents de rĂ©fĂ©rence dĂ©veloppĂ©s pour le Saint-Laurent peuvent ĂȘtre consultĂ©s pour plus d’information. RĂ©duire les contaminants chez le bĂ©luga, ses proies et leurs habitats Contaminants ECCC RĂ©aliser des Ă©tudes d’impact de la navigation, des activitĂ©s d’observation en mer AOM, des aĂ©ronefs et des projets cĂŽtiers et extracĂŽtiers sur les aires frĂ©quentĂ©es par le bĂ©luga. DĂ©terminer les impacts du dĂ©rangement ponctuel ou chronique sur le bĂ©luga Ă  court et Ă  long terme. Le volume de circulation des divers types de navires prĂ©sents Ă  des sites prĂ©cis ou dans les limites du parc marin du Saguenay–Saint-Laurent PMSSL a Ă©tĂ© caractĂ©risĂ© en 2007 Chion et al., 2009 et en 2017 Turgeon, 2019. Les interactions entre les navires et les bĂ©lugas ont Ă©galement Ă©tĂ© caractĂ©risĂ©es MĂ©nard et al., 2014 ; Martins, 2016. Cependant, le lien entre la navigation et la frĂ©quentation par les bĂ©lugas n’a pas Ă©tĂ© spĂ©cifiquement examinĂ© dans le cadre de ces par les embarcations de 2 aires de forte rĂ©sidence du bĂ©luga dans le fjord du Saguenay, soit l’embouchure de la riviĂšre Saguenay et la baie Sainte-Marguerite, a Ă©tĂ© documentĂ©e par Parcs Canada PC sur une pĂ©riode de 15 ans Conversano, 2013 ; Conversano et al., 2017 ; MĂ©nard et al., 2018. Bien que la mĂ©thodologie de ces Ă©tudes n’ait pas Ă©tĂ© conçue pour Ă©tudier l’impact de la navigation sur les bĂ©lugas, les rĂ©sultats obtenus suggĂšrent l’existence d’effets sur le comportement et la prĂ©sence des bĂ©lugas Ă  ces 2 sites. En effet, une diminution significative du nombre de veaux a Ă©tĂ© observĂ©e en fonction du nombre d’embarcations. Une corrĂ©lation nĂ©gative a Ă©galement Ă©tĂ© Ă©tablie entre le nombre de bateaux et la proportion de bĂ©luga prĂ©sentant un comportement reliĂ© Ă  l’alimentation ou Ă  l’allaitement Conversano et al. 2017. De plus, le ROMM en collaboration avec PC documente, depuis 2014, l’utilisation de 2 aires de la portion sud de l’habitat essentiel du bĂ©luga, soit RiviĂšre-du-Loup et Cacouna, selon le protocole dĂ©veloppĂ© par PC. Ce monitorage Ă  long terme permettra Ă©ventuellement d’examiner un lien possible entre l’intensitĂ© de la navigation et la frĂ©quentation dans ces secteurs par le effets potentiels de levĂ©s sismiques sur l’utilisation de l’habitat par le bĂ©luga ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©s dans le cadre d’un projet effectuĂ© dans la rĂ©gion de Cacouna/RiviĂšre-du-Loup MPO, 2014a. Un monitorage par inventaire aĂ©rien a Ă©tĂ© fait durant les travaux. Toutefois, la faible taille d’échantillon n’a pas permis de tirer des conclusions claires quant aux effets de ces activitĂ©s sur la frĂ©quentation du secteur par les la suite d’un mandat confiĂ© par le MPO, le ROMM a effectuĂ© une collecte de donnĂ©es visant Ă  documenter la prĂ©sence ou l’absence de bĂ©lugas et des changements de comportements ou de frĂ©quentation aux sites de dragage RiviĂšre-du-Loup et de mise en dĂ©pĂŽt des sĂ©diments Ă  l’automne 2019. Les rĂ©sultats de ce monitorage ont dĂ©montrĂ© que des bĂ©lugas ont Ă©tĂ© vus pendant 26 des 60 jours d’observation rĂ©alisĂ©s par les techniciens du ROMM, ce qui correspond Ă  un taux de 43,3 %. Qui plus est, ce taux a avoisinĂ© les 50 % pour les mois de septembre et d’octobre. Aussi, les rĂ©sultats ont montrĂ© que les comportements des bĂ©lugas les plus couramment observĂ©s Ă  RiviĂšre-du-Loup ont Ă©tĂ© le dĂ©placement 63 % suivi de l’alimentation 32 %. RĂ©duire le dĂ©rangement anthropique DĂ©rangement MPO, PC, RĂ©seau d’observation de mammifĂšres marins ROMM et UniversitĂ© du QuĂ©bec en Outaouais UQO DĂ©terminer des mesures de gestion, dĂ©coulant des Ă©tudes d’impact, visant Ă  rĂ©duire le dĂ©rangement anthropique. DĂ©terminer les impacts du dĂ©rangement ponctuel ou chronique sur le bĂ©luga Ă  court et Ă  long terme. Le RĂšglement sur les activitĂ©s en mer dans le parc marin du Saguenay-Saint-Laurent prĂ©voit une sĂ©rie de mesures de gestion incluant une rĂ©duction de vitesse et l’adoption de certaines rĂšgles de navigation en prĂ©sence de bĂ©lugas de façon Ă  diminuer le dĂ©rangement ce rĂšglement a fait l’objet d’une rĂ©vision afin de s’assurer qu’il demeure un outil de conservation efficace, les modifications sont en vigueur depuis janvier 2017.En 2018, PC a mis en place une nouvelle mesure de protection du bĂ©luga dans la baie Sainte-Marguerite. Du 21 juin au 21 septembre, il est interdit aux embarcations de circuler dans la zone comprise entre le cap Nord-Ouest et le cap 2019, PC a Ă©tabli un nouveau secteur de conservation dans l’estuaire moyen oĂč les activitĂ©s d’observation de mammifĂšres marins sont interdites. Ce secteur reprĂ©sente 44 % du parc marin et comprend plusieurs aires de forte concentration de bĂ©lugas, particuliĂšrement des femelles et des les projets de dĂ©veloppement marin, des mesures telles que des pĂ©riodes de restriction, des technologies de rĂ©duction du bruit et l’arrĂȘt des activitĂ©s en prĂ©sence de bĂ©lugas sont utilisĂ©es afin de limiter le dĂ©rangement. RĂ©duire le dĂ©rangement anthropique DĂ©rangement MPO, PC et Transports Canada TC DĂ©terminer les principales sources de bruits de diffĂ©rentes frĂ©quences, faire le suivi de l’exposition des bĂ©lugas aux bruits et Ă©tudier l’impact de la pollution sonore sur la santĂ© et le comportement. Étudier les impacts de la pollution sonore sur les bĂ©lugas. Le niveau d’émission sonore a Ă©tĂ© caractĂ©risĂ© pour 255 navires marchands qui passent par l’estuaire du Saint-Laurent Simard et al., 2016.En 2018 et 2019, une campagne de mesures du niveau d’émission sonore de 30 bateaux opĂ©rant de façon quotidienne dans l’habitat du bĂ©luga Ă  l’intĂ©rieur du parc marin, incluant des bateaux d’excursion aux baleines, de recherche, de recherche et sauvetage, de patrouille, des traversiers et des bateaux-pilotes, a Ă©tĂ© menĂ©e par le MPO, en collaboration avec densitĂ© de la circulation quotidienne, mensuelle et annuelle a Ă©tĂ© cartographiĂ©e pour l’estuaire du Saint-Laurent et pour d’autres zones de l’est du Canada, et elle a aussi Ă©tĂ© calculĂ©e dans l’ensemble et sĂ©lectivement pour 7 types de navires, 5 classes de longueur de navire et 5 classes de vitesse pour les embarcations Ă  voile Simard et al., 2014.L’exposition du bĂ©luga au bruit varie d’une zone Ă  l’autre ; elle est plus Ă©levĂ©e Ă  proximitĂ© de la voie de navigation et Ă  l’embouchure du Saguenay, et plus faible dans les habitats cĂŽtiers du sud Simard et al., 2010 ; McQuinn et al., 2011 ; Gervaise et al., 2012 ; Roy et Simard 2015.Le trafic commercial expose de nombreuses fois par jour une proportion considĂ©rable de 15 Ă  53 % des bĂ©lugas de l’estuaire du Saint-Laurent dont 72 Ă  81 % des individus sont des femelles accompagnĂ©es de veaux ou de juvĂ©niles Ă  des niveaux de bruit dommageables entrainant des modifications du comportement et des rĂ©percussions nĂ©gatives sur la survie des individus et de la population de bĂ©lugas. Le passage des navires marchands par le chenal sud, solution envisagĂ©e pour contourner la voie maritime et ainsi rĂ©duire le bruit dans ce secteur fortement utilisĂ© par les bĂ©lugas, exposerait davantage de bĂ©lugas et une partie plus importante de leur habitat au bruit, et contribuerait Ă  la dĂ©gradation acoustique d’un habitat qui est pour le moment peu exposĂ© aux bruits associĂ©s Ă  la circulation maritime Lesage et al., 2014a.L’exploitation des anciens traversiers avant 2019 Ă  l’embouchure du fjord du Saguenay avait une incidence sur l’écholocalisation et sur la frĂ©quence de communication du bĂ©luga de l’estuaire du Saint-Laurent. La moitiĂ© du temps, l’espace sonore du bĂ©luga Ă©tait rĂ©duit Ă  30 % de sa valeur attendue dans des conditions normales Gervaise et al., 2012. Depuis 2019, de nouveaux traversiers sont en fonction et ils devraient ĂȘtre moins bruyants. Les donnĂ©es ne sont toutefois pas encore Ă©tude menĂ©e en 2017 et en 2018 Ă  la baie Sainte-Marguerite vise Ă  dĂ©terminer si le bruit causĂ© par les navires peut masquer les vocalisations des femelles ou des veaux et rĂ©duire leur capacitĂ© de maintenir un contact. Cette Ă©tude vise aussi Ă  caractĂ©riser le patron de vocalisation des bĂ©lugas en prĂ©sence et en absence de bateaux Vergara et al., 2021 bruit anthropique rĂ©duit la fenĂȘtre de temps et d’espace disponible au bĂ©luga pour s’alimenter Gervaise et al., 2012. Les mesures de gestion menant Ă  une rĂ©duction des niveaux de bruit pourraient contribuer Ă  ralentir le dĂ©clin de l’espĂšce en augmentant leur efficacitĂ© Ă  trouver de la nourriture Williams et al., 2017.L’étude rĂ©cente menĂ©e par Giard et al. 20202, dĂ©montre qu’il est possible d’utiliser des mĂ©thodes de surveillance acoustique passive afin de suivre les dĂ©placements des espĂšces marines loquaces, telles que le bĂ©luga, dans un environnement sonore dominĂ© par le bruit du transport maritime et ainsi mieux comprendre leur utilisation de l’habitat sur une Ă©chelle temporelle de plusieurs annĂ©es. RĂ©duire le dĂ©rangement anthropique DĂ©rangement Gouvernement du QuĂ©bec, GREMM, milieu universitaire UQAR, UQO, MPO, OceanWise, PC et TC DĂ©terminer des mesures de gestion dĂ©coulant des Ă©tudes sur le bruit et visant Ă  rĂ©duire la pollution sonore. Étudier les impacts de la pollution sonore sur les bĂ©lugas. BasĂ© sur les rĂ©sultats de Lesage et al. 2014a, il a Ă©tĂ© recommandĂ© de faire passer les navires marchands de prĂ©fĂ©rence le long du rivage nord de l’estuaire du Saint-Laurent afin de rĂ©duire au minimum l’exposition du bĂ©luga et de son habitat aux perturbations et au bruit. Cette mesure a Ă©tĂ© mise en Ɠuvre par le G2T3M en 2014 ; la proportion des navires qui passaient le long du rivage sud Ă©tait faible environ 5 % par annĂ©e, mais elle est restĂ©e stable depuis simulations de rĂ©duction de la vitesse de transit des navires marchands ont Ă©tĂ© effectuĂ©es afin de dĂ©terminer si cette mesure parvenait efficacement Ă  diminuer l’exposition instantanĂ©e et cumulative du bĂ©luga au bruit Chion et al., 2017. Pour l’ensemble de la zone d’habitat essentiel, les simulations ont rĂ©vĂ©lĂ© une diminution de 1,6 % de la quantitĂ© totale de bruit reçue par les bĂ©lugas aprĂšs la mise en Ɠuvre des mesures de protection. Par contre, le ralentissement des navires rĂ©duit le bruit rayonnĂ© instantanĂ©, mais augmente Ă©galement la quantitĂ© totale d’énergie acoustique libĂ©rĂ©e dans l’environnement en prolongeant le temps passĂ© dans la zone, provoquant une augmentation de 2,4 % du bruit cumulĂ©. Pour la zone de l’estuaire moyen plus spĂ©cifiquement, lĂ  oĂč l’on retrouve principalement des femelles et des veaux, on remarque une rĂ©duction de 5,4 % du niveau cumulĂ© de bruit. RĂ©duire le dĂ©rangement anthropique DĂ©rangement Gouvernement du QuĂ©bec, industrie maritime, milieu universitaire, MPO, PC, organisations non gouvernementales ONG et TC RĂ©duire les bruits d’origine anthropique construction, navigation, exploration gaziĂšre, etc. dans l’estuaire du Saint-Laurent. RĂ©duire le dĂ©rangement anthropique dans les zones de frĂ©quentation intensive. Le gouvernement du QuĂ©bec a interdit toute activitĂ© liĂ©e Ă  l’exploration ou Ă  l’exploitation de pĂ©trole et de gaz de mĂȘme que l’exploitation miniĂšre dans le nord-ouest du golfe du Saint-Laurent, Ă  l’ouest de la pointe occidentale de l’ile d’Anticosti et dans l’estuaire du Saint-Laurent, y compris les Îles-de-la-Madeleine QuĂ©bec, 2011, rĂ©affirmĂ© en 2014. En 2017, le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles MERN a Ă©mis un arrĂȘtĂ© ministĂ©riel visant Ă  soustraire dĂ©finitivement l’ensemble du territoire de l’ile d’Anticosti Ă  l’exploration et Ă  l’exploitation pĂ©troliĂšre et gaziĂšre paru dans la Gazette II du QuĂ©bec le 28 juillet 2017.En 2018, le gouvernement du QuĂ©bec a modifiĂ© la Loi sur les hydrocarbures. En plus d’interdire l’exploitation du gaz de schiste, il a identifiĂ© 13 cours d’eau navigables oĂč toutes activitĂ©s de forage seront interdites, incluant toute l’étendue du fleuve Saint-Laurent de mĂȘme que la riviĂšre Saguenay paru dans la Gazette II du QuĂ©bec le 20 juin 2018. Lorsqu’un projet de dĂ©veloppement touche l’habitat essentiel du bĂ©luga, le MPO, via le processus d’examen rĂ©glementaire, Ă©value s’il est susceptible de le dĂ©truire. Le MPO Ă©value aussi si le niveau de bruit engendrĂ© par les diffĂ©rentes Ă©tapes du projet est susceptible de blesser un individu, de lui nuire ou de causer sa mort. Des mesures d’évitement par exemple, relocalisation, imposition de zone ou pĂ©riode de restriction ou d’attĂ©nuation par exemple, arrĂȘts des activitĂ©s en prĂ©sence du bĂ©luga, rideaux Ă  bulles d’air des Ă©missions sonores ainsi qu’un programme de suivi et surveillance durant les travaux sont imposĂ©s de maniĂšre Ă  respecter les exigences de la LEP. Le quai de la baie Sainte-Catherine qui est gĂ©rĂ© par PC limite son utilisation, en rĂ©duisant la circulation des bateliers entre les 2 rives du fjord du Saguenay Ă  son embouchure. Des mesures volontaires de rĂ©duction de la vitesse des navires marchands ont Ă©tĂ© mises en place dans l’un des secteurs de la voie de navigation prĂšs de l’embouchure du fjord du Saguenay. Ces mesures visaient Ă  attĂ©nuer le risque de collisions avec les cĂ©tacĂ©s Ă  fanons, mais elles ont contribuĂ© dans une certaine mesure Ă  rĂ©duire l’empreinte sonore des navires dans l’habitat du bĂ©luga. En 2017, avec la rĂ©vision du RĂšglement sur les activitĂ©s en mer dans le parc marin du Saguenay –Saint-Laurent, PC a Ă©tabli une limite de vitesse Ă  15 nd pour les bateaux circulant dans l’embouchure du Saguenay entre le 1er mai et le 31 octobre. Cette mesure, toujours en vigueur, a comme but de diminuer le risque de collisions entre les embarcations et les bĂ©lugas, mais Ă©galement de diminuer le niveau de bruit gĂ©nĂ©rĂ© par les navires, en se basant sur les rĂ©sultats de Gervaise et al. 2012 qui stipulent qu’une rĂ©duction de vitesse de 25 Ă  15 nd pourrait diminuer le niveau moyen de bruit de 4,6 dB Ă  l’embouchure. De plus, en 2018, PC a mis en place une zone de rĂ©duction de vitesse volontaire au large de la baie Sainte-Marguerite. RĂ©duire le dĂ©rangement anthropique DĂ©rangement Gouvernement du QuĂ©bec, MPO, PC et TC Mettre en place des mesures de protection pour les voies de circulation maritimes problĂ©matiques pour le bĂ©luga. RĂ©duire le dĂ©rangement anthropique dans les zones de frĂ©quentation intensives. Afin de rĂ©duire le bruit au minimum dans les habitats importants pour les femelles et les veaux, une mesure volontaire a Ă©tĂ© proposĂ©e par le Groupe de travail sur le transport maritime et la protection des mammifĂšres marins G2T3M, incitant les navires Ă  Ă©viter le chenal sud et la zone de RiviĂšre-du-Loup/Cacouna lorsqu’ils passent par l’estuaire du Saint-Laurent. Cette mesure a permis aux pilotes du Saint-Laurent de mieux comprendre le problĂšme du bruit pour les bĂ©lugas et a contribuĂ© Ă  maintenir le niveau de circulation habituelle dans cette zone environ 5 % par annĂ©e ; Chion et al., 2018. Le RĂšglement sur les activitĂ©s en mer dans le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent limite le nombre de permis d’observation de baleines dĂ©livrĂ©s dans le parc marin. Bien que le bĂ©luga est exclu des observations par cette industrie, cette mesure contribue Ă  rĂ©duire le volume de navigation dans son habitat essentiel. RĂ©duire le dĂ©rangement anthropique DĂ©rangement Gouvernement du QuĂ©bec ministĂšre des ForĂȘts, de la Faune et des Parcs [MFFP] et SecrĂ©tariat Ă  la stratĂ©gie maritime, marine marchande, MPO, PC et TC RĂ©duire le nombre d’incidents par exemple, approches dirigĂ©es ou cas de harcĂšlement. RĂ©duire le dĂ©rangement anthropique dans les zones de frĂ©quentation intensive. Aux termes du RĂšglement sur les activitĂ©s en mer dans le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent rĂ©visĂ© en janvier 2017, les motomarines, les aĂ©roglisseurs et les sports aquatiques tractĂ©s sont interdits dans les limites du parc marin, tout comme il est interdit de s’approcher activement des bĂ©lugas Ă  moins de 400 m, de voler Ă  une altitude infĂ©rieure Ă  2 000 pi ou de dĂ©passer une vitesse de 25 nd sur le territoire du parc marin. En 2018, PC a mis en place une nouvelle mesure de protection du bĂ©luga dans la baie Sainte-Marguerite. Du 21 juin au 21 septembre, il est interdit aux embarcations, incluant les bateaux de recherche, de circuler dans la zone comprise entre le cap Nord-Ouest et le cap membres de l’Alliance Éco-Baleine ont mis en place un guide de pratiques Ă©coresponsables pour l’observation des mammifĂšres marins. RĂ©duire le dĂ©rangement anthropique DĂ©rangement Gouvernement du QuĂ©bec, MPO, ONG et PC Élaborer un protocole visant l’amĂ©lioration du comportement en cas de rencontres fortuites des bateaux avec les bĂ©lugas. RĂ©duire le dĂ©rangement anthropique dans les zones de frĂ©quentation intensive. Le RĂšglement sur les activitĂ©s en mer dans le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent prescrit la maniĂšre dont les utilisateurs doivent se comporter lors de rencontres fortuites avec les bĂ©lugas janvier 2017.Depuis 2015, des lignes directrices Ă©laborĂ©es Ă  l’intention des plaisanciers ont Ă©tĂ© diffusĂ©es au moyen de campagnes de sensibilisation dans les marinas et les collectivitĂ©s situĂ©es le long du rivage sud de l’estuaire du Saint-Laurent. De plus, 8 capsules vidĂ©o d’animation 2D ont Ă©tĂ© produites et diffusĂ©es pour faire connaitre les comportements que les plaisanciers bateaux Ă  moteur, voile, kayak doivent adopter en prĂ©sence de bĂ©lugas et de rorquals bleus afin de respecter les dispositions du rĂšglement sur les activitĂ©s en mer dans le parc marin. RĂ©duire le dĂ©rangement anthropique DĂ©rangement Gouvernement du QuĂ©bec, MPO, PC et ROMM RĂ©viser, adopter et appliquer le RĂšglement sur les mammifĂšres marins ainsi que le RĂšglement sur les activitĂ©s en mer dans le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent afin de mieux protĂ©ger les bĂ©lugas du dĂ©rangement, notamment en appliquant une zone d'interdiction de 400 m autour des bĂ©lugas dans tout le secteur. ProtĂ©ger les bĂ©lugas contre le dĂ©rangement anthropique sur l’ensemble du territoire frĂ©quentĂ©. En 2018, le gouvernement du Canada a modifiĂ© le RĂšglement sur les mammifĂšres marins au Canada. Le nouveau rĂšglement comprends des dispositions rĂ©glementaires pour l’estuaire du Saint-Laurent, exigeant une distance minimale d’approche de 400 m des baleines, dauphins et marsouins dĂ©signĂ©s comme menacĂ©s ou en voie de disparition en vertu de la LEP. Les modifications au RĂšglement sur les mammifĂšres marins au Canada dĂ©finissent aussi le dĂ©rangement et introduisent la dĂ©claration obligatoire des contacts accidentels entre un mammifĂšre marin et un navire ou un engin de ce qui concerne le RĂšglement sur les activitĂ©s en mer dans le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent il a fait l’objet d’une mise Ă  jour en janvier 2017. Les modifications prĂ©cisent les comportements Ă  adopter en prĂ©sence de bĂ©lugas et la dĂ©finition du dĂ©rangement sur les mammifĂšres marins, en plus d’instaurer une rĂ©duction de la vitesse pour les bateaux de plaisance et d’excursion Ă  l’embouchure du Saguenay et l’interdiction de certaines activitĂ©s motomarines, aĂ©roglisseurs, sports nautiques tractĂ©s dans les limites du parc marin. De plus, le nouveau rĂšglement a instaurĂ© un systĂšme de certifications des pilotes de bateau d’excursion en mer et des guides de kayak. L’application de ce rĂšglement est gĂ©rĂ©e par PC. RĂ©duire le dĂ©rangement anthropique DĂ©rangement MPO, PC et TC AmĂ©liorer les patrouilles de surveillance des AOM en pĂ©riode touristique dans le parc marin et ailleurs dans l’estuaire du Saint-Laurent. ProtĂ©ger les bĂ©lugas contre le dĂ©rangement anthropique sur l’ensemble du territoire frĂ©quentĂ©. Outre les patrouilles ordinaires chargĂ©es de veiller Ă  l’application de la Loi dans le parc marin, depuis 2010, des campagnes de sensibilisation rĂ©guliĂšres ont lieu dans les limites du parc, auxquelles le ROMM participe. De plus, des patrouilles conjointes unissant les agents des pĂȘches du MPO et les gardes de parc de PC sont organisĂ©es depuis 2016. Ces patrouilles se dĂ©roulent sur plusieurs jours pendant la haute saison touristique, en juillet et en aoĂ»t. RĂ©duire le dĂ©rangement anthropique DĂ©rangement MPO, PC, ROMM et SociĂ©tĂ© des Ă©tablissements de plein air du QuĂ©bec SEPAQ Identifier les clientĂšles cibles des campagnes de sensibilisation, Ă©laborer une stratĂ©gie de communication et amorcer sa mise en Ɠuvre. Mettre en Ɠuvre la stratĂ©gie Ă©ducative sur les espĂšces en pĂ©ril dĂ©veloppĂ©e au parc marin du Saguenay–Saint-Laurent et Ă©tendre sa portĂ©e Ă  l’ensemble de l’aire de rĂ©partition du bĂ©luga. Depuis 2015, le profil des utilisateurs voiliers, embarcations Ă  moteur, pĂȘcheurs rĂ©crĂ©atifs, motomarines et kayakistes Ă©tabli par les autoritĂ©s du parc marin est utilisĂ© afin d’adapter les stratĂ©gies et les outils de communication aux clients ciblĂ©s. Depuis 2015, une campagne de sensibilisation au dĂ©rangement du bĂ©luga destinĂ©e aux plaisanciers est menĂ©e conjointement par le MPO et PC. Elle permet la distribution d’outils de sensibilisation et de communication aux plaisanciers qui frĂ©quentent l’estuaire du Saint-Laurent lors de la saison touristique distribution de matĂ©riel de sensibilisation dans les marinas et lors d’évĂšnements nautiques, patrouille conjointe, etc..Un sondage, publiĂ© en 2019 et effectuĂ© par le ROMM auprĂšs des plaisanciers, a permis aux organisations universitaires et Ă  PC d’obtenir un portrait Ă  jour de la frĂ©quentation des plaisanciers sur le territoire couvert, de leurs connaissances et intĂ©rĂȘts sur les espĂšces en pĂ©ril du Saint-Laurent et des rĂšglements sur les mammifĂšres marins du Canada incluant ceux du parc marin. Ces informations seront trĂšs utiles afin de dĂ©velopper des outils de sensibilisation bien adaptĂ©s et d’orienter de futures mesures de conservation concernant les bonnes pratiques d’observation des baleines du Saint-Laurent par les plaisanciers, notamment dans les aires marines protĂ©gĂ©es. RĂ©duire le dĂ©rangement anthropique DĂ©rangement MPO, PC, ROMM et SEPAQ Bonifier la formation pour les capitaines, guides kayakistes et guides-naturalistes pour rĂ©duire le dĂ©rangement et la rendre obligatoire. Mettre en Ɠuvre la stratĂ©gie Ă©ducative sur les espĂšces en pĂ©ril dĂ©veloppĂ©e au parc marin du Saguenay–Saint-Laurent et Ă©tendre sa portĂ©e Ă  l’ensemble de l’aire de rĂ©partition du bĂ©luga. Depuis janvier 2017, le RĂšglement sur les activitĂ©s en mer dans le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent prescrit officiellement la mise en Ɠuvre d’un systĂšme de certification pour les exploitants de bateaux d’excursion et les guides de kayak en mer. La certification exige la participation Ă  une sĂ©ance de formation obligatoire au sujet du parc marin et de la mise Ă  jour du rĂšglement, ainsi que la rĂ©ussite d’un examen annuel des connaissances. RĂ©duire le dĂ©rangement anthropique DĂ©rangement MPO, ONG et PC Diffuser les actions de conservation et rĂ©aliser des activitĂ©s d’éducation s’adressant aux rĂ©sidents locaux. Mettre en Ɠuvre la stratĂ©gie Ă©ducative sur les espĂšces en pĂ©ril dĂ©veloppĂ©e au parc marin du Saguenay–Saint-Laurent et Ă©tendre sa portĂ©e Ă  l’ensemble de l’aire de rĂ©partition du bĂ©luga. Des centres d’interprĂ©tation et d’observation, d’expositions et d’activitĂ©s d’interprĂ©tation ont Ă©tĂ© créés Ă  l’intention des visiteurs du parc marin du Saguenay– prĂ©sence de guides d’interprĂ©tation spĂ©cialement formĂ©s a Ă©tĂ© ajoutĂ©e aux sites oĂč l’on peut observer le bĂ©luga dans le parc partenariat a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© entre PC et École en rĂ©seau afin d’offrir des activitĂ©s d’éducation en ligne sur le bĂ©luga et autres baleines dans le Saint-Laurent pour les Ă©coles primaires du l’étĂ© 2015, une campagne conjointe de PC et du MPO visant Ă  sensibiliser au dĂ©rangement du bĂ©luga est menĂ©e auprĂšs des plaisanciers et kayakistes du Saguenay et de l’estuaire du Saint-Laurent. Des messages ciblĂ©s sur la conservation des espĂšces en pĂ©ril ont Ă©galement Ă©tĂ© diffusĂ©s sur les plateformes de communications du parc marin Web, mĂ©dias sociaux, Ă©vĂšnements de diffusion externe, colloques scientifiques, etc.. En 2019, une formation en ligne a Ă©tĂ© spĂ©cialement conçue pour les plaisanciers et kayakistes du Saguenay et du Saint-Laurent pour les informer des rĂšglements Ă  suivre afin de protĂ©ger les baleines. La conception de la plateforme est rĂ©alisĂ©e en partenariat par le ROMM, le GREMM, PC et le MPO. Le magazine Baleines en direct est Ă©ditĂ© et publiĂ© durant la saison estivale par le GREMM, un organisme Ă  but non lucratif vouĂ© Ă  la recherche scientifique sur les mammifĂšres marins et Ă  l’éducation du public envers les enjeux liĂ©s aux Ă©cosystĂšmes marins et Ă  leur 2018, le ROMM offre des capsules Ă©ducatives sur le bĂ©luga au quai de RiviĂšre-du-Loup et directement sur la traverse RiviĂšre-du-Loup-Saint-SimĂ©on durant la haute saison. RĂ©duire le dĂ©rangement anthropique DĂ©rangement Gouvernement du QuĂ©bec, GREMM MPO, PC et ROMM CrĂ©er un programme de reconnaissance des compagnies proposant les observations en mer pour leur respect des bonnes pratiques. Mettre en Ɠuvre la stratĂ©gie Ă©ducative sur les espĂšces en pĂ©ril dĂ©veloppĂ©e au parc marin du Saguenay–Saint-Laurent et Ă©tendre sa portĂ©e Ă  l’ensemble de l’aire de rĂ©partition du bĂ©luga. L’Alliance Éco-Baleine, une initiative volontaire ciblant les plus hauts standards dans les pratiques Ă©coresponsables des excursions aux baleines, a Ă©tĂ© créée en 2010 et poursuit diverses activitĂ©s afin de guider les entreprises d’excursions de maniĂšre Ă  limiter leurs impacts et d’assurer le dĂ©veloppement durable des activitĂ©s d’observation de baleines dans le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent. RĂ©duire le dĂ©rangement anthropique DĂ©rangement Gouvernement du QuĂ©bec, MPO, ONG et PC DĂ©finir un code de pratiques exemplaires spĂ©cifiques Ă  chaque type d’usager navigant sur l’estuaire du Saint-Laurent. Mettre en Ɠuvre la stratĂ©gie Ă©ducative sur les espĂšces en pĂ©ril dĂ©veloppĂ©e au parc marin du Saguenay-Saint-Laurent et Ă©tendre sa portĂ©e Ă  l’ensemble de l’aire de rĂ©partition du bĂ©luga. Des lignes directrices sur les pratiques exemplaires Ă  l’intention des utilisateurs de bateaux d’excursion et d’embarcations de plaisance qui se trouvent dans les limites du parc marin du Saguenay–Saint-Laurent sont mises en Ɠuvre en vertu du RĂšglement sur les activitĂ©s en mer dans le parc marin du Saguenay-Saint-Laurent. Depuis 2015, des lignes directrices Ă©laborĂ©es Ă  l’intention des plaisanciers ont Ă©tĂ© diffusĂ©es au moyen de campagnes de sensibilisation dans les marinas et les collectivitĂ©s situĂ©es le long du rivage sud de l’estuaire du Saint-Laurent. RĂ©duire le dĂ©rangement anthropique DĂ©rangement MPO, PC et ROMM Mettre en place des rĂšgles et un comitĂ© dĂ©cisionnel harmonisĂ©, Ă  guichet unique pour toutes instances responsables, afin d’évaluer la pertinence, les modalitĂ©s de rĂ©alisation et la dĂ©livrance d’un permis pour les activitĂ©s ciblant les bĂ©lugas ou leurs habitats essentiels. AmĂ©liorer le processus dĂ©cisionnel pour l’émission de permis de recherche ou autres activitĂ©s nĂ©cessitant des approches Ă  moins de 400 m. Le parc marin du Saguenay-Saint-Laurent s’assure que les activitĂ©s sur son territoire ont Ă©tĂ© examinĂ©es par le MPO. La dĂ©livrance des permis par le MPO est coordonnĂ©e entre les programmes de gestion de la ressource, du programme de protection du poisson et de son habitat PPPH et des espĂšces en pĂ©ril, en collaboration avec le secteur des sciences du MPO, au besoin. Cependant, il n’existe actuellement aucun systĂšme formel permettant d’évaluer les effets cumulatifs potentiels de ces activitĂ©s sur le bĂ©luga. RĂ©duire le dĂ©rangement anthropique DĂ©rangement MPO et PC Renforcer la protection des sites importants pour les proies clĂ©s. ProtĂ©ger les sites de fraie, d’alevinage et les voies migratoires des proies clĂ©s du bĂ©luga. Un examen systĂ©matique est effectuĂ© afin d’analyser les impacts potentiels et la stratĂ©gie d’attĂ©nuation des projets d’amĂ©nagement marin proposĂ©s dans l’habitat essentiel ou tout projet susceptible de nuire aux principales espĂšces de proies pouvant ainsi mener Ă  la destruction de l’habitat essentiel. Il y a prĂ©sentement 7 secteurs de l’estuaire et du fjord du Saguenay, situĂ©s en dehors des limites actuelles du parc marin du Saguenay-Saint-Laurent, qui sont Ă  l’étude pour l’établissement d’une aire marine protĂ©gĂ©e dans l’estuaire du Saint-Laurent. Quatre de ces secteurs visent Ă  protĂ©ger des poissons-proies du bĂ©luga. Ils comprennent notamment des zones d’importance pour la reproduction du capelan et de l’éperlan arc-en-ciel. Il s’agit d’un projet conjoint entre les gouvernements du QuĂ©bec et du Canada qui est rendu possible grĂące Ă  l’Entente de collaboration Canada-QuĂ©bec sur l’établissement d’un rĂ©seau d’aires marines protĂ©gĂ©es au Loi sur les pĂȘches modernisĂ©e, adoptĂ©e Ă  l’étĂ© 2019, rĂ©tablit la protection complĂšte de tous les poissons et l’interdiction de dĂ©tĂ©riorer, de perturber ou de dĂ©truire l’habitat du poisson. Ces interdictions couvrent les proies du bĂ©luga de l’estuaire du Saint-Laurent. Assurer des ressources alimentaires accessibles et adĂ©quates au bĂ©luga Ressource alimentaire Gouvernement du QuĂ©bec et MPO Interdire la pĂȘche aux engins mobiles dans l’estuaire moyen du Saint-Laurent et la riviĂšre Saguenay. ProtĂ©ger les sites de fraie, d’alevinage et les voies migratoires des proies clĂ©s du bĂ©luga. Les pĂȘches commerciales sont interdites dans la riviĂšre Saguenay, dans les limites du parc marin du pĂȘche au chalut de fond est interdite dans la riviĂšre Saguenay en vertu du RĂšglement des pĂȘches de l’Atlantique, annexe XXXI, article 7. Dans l’estuaire moyen, le MPO et les pĂȘcheurs de crevettes se sont entendus pour mettre en place une mesure volontaire consistant Ă  ne pas pĂȘcher au chalut. Assurer des ressources alimentaires accessibles et adĂ©quates au bĂ©luga Ressource alimentaire Gouvernement du QuĂ©bec, MPO et PC Maintenir le moratoire sur les espĂšces fourragĂšres. ProtĂ©ger les sites de fraie, d’alevinage et les voies migratoires des proies clĂ©s du bĂ©luga. Dans le golfe du Saint-Laurent, l’absence de pĂȘche visant certaines espĂšces fourragĂšres a, jusqu’à un certain point, aidĂ© Ă  attĂ©nuer la menace d’un manque de nourriture propice pour le bĂ©luga par exemple, lançon ou de nourriture dont les proies du bĂ©luga dĂ©pendent par exemple, krill, copĂ©podes. De plus, la Politique sur la pĂȘche des espĂšces fourragĂšres exige de tenir compte notamment des besoins alimentaires du bĂ©luga dans l’évaluation des nouvelles pĂȘches. Assurer des ressources alimentaires accessibles et adĂ©quates au bĂ©luga Ressource alimentaire MPO Étudier le rĂ©gime alimentaire et les stratĂ©gies d’alimentation. Poursuivre les recherches sur le rĂ©gime alimentaire du bĂ©luga. Il y a eu 3 Ă©tudes utilisant des approches diffĂ©rentes qui ont Ă©tĂ© menĂ©es afin d’examiner la diĂšte du bĂ©luga Lesage, 2014 ; Ferchiou 2019 ; Lesage et al., 20202 au cours de la pĂ©riode couverte par le prĂ©sent rapport d’étape. Ces 3 Ă©tudes convergent dans l’identification de certaines espĂšces comme Ă©tant vraisemblablement importantes pour le bĂ©luga, et d’une diffĂ©rence de diĂšte entre les sexes qui est cohĂ©rente avec la sĂ©grĂ©gation spatiale observĂ©e. Ainsi, le capelan, la morue franche, le sĂ©baste, le lançon, de mĂȘme que les calmars et les vers de mer seraient parmi leurs proies importantes. Une Ă©tude utilisant les rapports isotopiques de certains Ă©lĂ©ments chimiques indique aussi qu’un changement est survenu vers le dĂ©but des annĂ©es 2000 soit dans la diĂšte du bĂ©luga soit dans la structure de l’écosystĂšme Lesage 2014. Assurer des ressources alimentaires accessibles et adĂ©quates au bĂ©luga Ressource alimentaire MPO et UQAR Étudier la disponibilitĂ© des proies et les facteurs pouvant en modifier la quantitĂ© et la qualitĂ©. Poursuivre les recherches sur le rĂ©gime alimentaire du bĂ©luga. Des Ă©tudes portant sur les facteurs climatiques, l’abondance et la qualitĂ© des proies du bĂ©luga, ainsi que sur leurs relations avec la mortalitĂ© des veaux ont Ă©tĂ© menĂ©es Plourde et al., 2014 ; Williams et al., 2017. Plourde et al. 2014 ont dĂ©montrĂ© que la diminution de la proportion de jeunes individus dans la population ainsi que des mortalitĂ©s plus Ă©levĂ©es des veaux ont Ă©tĂ© observĂ©es durant une pĂ©riode caractĂ©risĂ©e par de trĂšs faibles biomasses de grands poissons dĂ©mersaux et de hareng de printemps, ainsi que par des conditions de glace sous la normale. De plus, la pĂ©riode de mortalitĂ©s trĂšs Ă©levĂ©es de veaux a Ă©tĂ© observĂ©e durant une pĂ©riode de trĂšs faible couvert de glace. William et al. 2017 ont mis au point un modĂšle prĂ©dictif dĂ©mographique pour les bĂ©lugas de l’estuaire du Saint-Laurent qui indique que la population pourra augmenter seulement si les effets de 3 principales menaces disponibilitĂ© des proies, bruit et les BPCs peuvent ĂȘtre attĂ©nuĂ©s. Une Ă©tude qui examinait le frai du capelan et l’abondance des larves a dĂ©terminĂ© qu’une unitĂ© de la population de capelan du golfe du Saint-Laurent utilise l’estuaire du Saint-Laurent et qu’elle est composĂ©e d’individus qui restent dans cette zone aprĂšs l’éclosion Ouellet et al., 2013. Assurer des ressources alimentaires accessibles et adĂ©quates au bĂ©luga Ressource alimentaire Milieu universitaire et MPO DĂ©terminer des mesures de gestion rĂ©sultant des Ă©tudes sur la disponibilitĂ© des proies et visant Ă  protĂ©ger les ressources alimentaires du bĂ©luga. Poursuivre les recherches sur le rĂ©gime alimentaire du bĂ©luga. Étant donnĂ© l’importance apparente des stocks de poisson de fond et de hareng de printemps dans le sud du golfe du Saint-Laurent division 4T de l’OPANO pour le bĂ©luga et leur rĂŽle potentiel dans le dĂ©clin actuel de l’espĂšce, il a Ă©tĂ© recommandĂ© de les protĂ©ger dans l’estuaire du Saint-Laurent et le golfe du Saint-Laurent MPO, 2014b. À cet effet, depuis 2017 le MPO a financĂ©, sous forme d’entente de contribution dans le cadre du Fonds pour la restauration cĂŽtiĂšre, plusieurs projets totalisant plus de 4 millions de dollars pour la protection et la rĂ©habilitation des habitats de poissons fourragĂšres dans l’estuaire du Saint-Laurent, entre autres pour le capelan, l’éperlan arc-en-ciel, le hareng, le lançon, qui sont des proies importantes du bĂ©luga. Le total autorisĂ© de capture de capelan pour la zone du golfe 4RST a Ă©tĂ© baissĂ© de 30 % en 2018 et en du hareng a Ă©tĂ© gĂ©rĂ©e en vertu d’un plan de pĂȘche axĂ© sur la conservation de 2016 Ă  2017. Un plan de rĂ©tablissement de la composante de printemps qui est dans la zone critique de l’approche de prĂ©caution est en phase d’élaboration. Ce plan vise Ă  identifier les mesures de gestion qui favoriseront le rĂ©tablissement du stock de morue du sud du golfe du Saint-Laurent, qui constitue une proie pour le bĂ©luga de l'estuaire du Saint-Laurent, Ă©tait la cible d'une pĂȘche dirigĂ©e. Cette pĂȘche fait l'objet d'un moratoire depuis 2009 pour permettre Ă  la population morue de l'Atlantique de se rĂ©tablir. Toutefois, 300 tonnes de prises accessoires sont autorisĂ©es MPO, 2016a. Un cadre pour la pĂȘche durable au Canada est en place pour gĂ©rer les pĂȘches de maniĂšre Ă  appuyer la conservation et l’utilisation durable des ailleurs, l’adoption du projet de Loi c-68 par le gouvernement en 2018 vient modifier la Loi sur les pĂȘches en introduisant de nouvelles dispositions et exigences relatives aux stocks de poissons qui visent Ă  1 maintenir les principaux stocks de poissons aux niveaux requis pour promouvoir la durabilitĂ©, 2 Ă©laborer et mettre en Ɠuvre des plans de rĂ©tablissement des stocks qui ont dĂ©clinĂ© jusqu’à leur zone critique le travail a dĂ©butĂ© pour le hareng de printemps en 2018, et 3 prescrire la liste des principaux stocks auxquels s’appliquent les dispositions. Les modifications comprennent aussi de nouveaux pouvoirs pour Ă©laborer des rĂšglements concernant le rĂ©tablissement. Un projet de rĂšglement est venu prĂ©ciser les principaux stocks qui seront assujettis aux nouvelles dispositions et pour lesquels le MPO devra Ă©laborer un plan de rĂ©tablissement. Le stock de hareng de l’estuaire du Saint-Laurent zone 4T a Ă©tĂ© dĂ©signĂ© comme l’un desdits principaux stocks. Assurer des ressources alimentaires accessibles et adĂ©quates au bĂ©luga Ressource alimentaire MPO et PC Évaluer les nouvelles pĂȘches en tenant compte des besoins du bĂ©luga. PrĂ©venir les nouvelles activitĂ©s de pĂȘche susceptibles d’avoir un impact important sur les bĂ©lugas et leurs proies. En vertu de la Politique sur la pĂȘche des espĂšces fourragĂšres,l’évaluation des nouvelles pĂȘches doit tenir compte des relations Ă©cologiques par exemple, prĂ©dation et compĂ©tition entre les espĂšces affectĂ©es directement et indirectement par la pĂȘche dans les limites des fluctuations naturelles de ces relations. Assurer des ressources alimentaires accessibles et adĂ©quates au bĂ©luga Ressource alimentaire MPO Inclure des mesures de protection dans les projets cĂŽtiers et extracĂŽtiers. DĂ©velopper et mettre en place des mesures de protection adĂ©quates pour les projets cĂŽtiers et extracĂŽtiers susceptibles d’avoir un impact dans l’aire de rĂ©partition du bĂ©luga. L’examen minutieux par le MPO des rĂ©percussions potentielles des projets sur l’habitat essentiel du bĂ©luga, qui comprend l’environnement physique, acoustique et les proies, limite toute autre dĂ©gradation de l’habitat dĂ©coulant des amĂ©nagements cĂŽtiers et extracĂŽtiers par exemple, dragage et construction, relevĂ©s sismiques, barrages hydroĂ©lectriques. Le MPO exige au besoin d’appliquer des mesures d’attĂ©nuation lorsqu’elles existent et qu’elles sont efficaces par exemple, MPO, 2007 ; 2011 a ; 2011 b ; 2014 a ; 2016 b.Le ROMM a dĂ©veloppĂ© une formation d’observateurs de mammifĂšres marins pour amĂ©liorer l’identification des mammifĂšres marins et des tortues frĂ©quentant les zones de travaux maritimes, tel le dragage, et ainsi favoriser l’application de la LEP et de la Loi sur les pĂȘches. AttĂ©nuer les effets des autres menaces sur le rĂ©tablissement de cette population Autres dĂ©gradations de l’habitat MPO et ROMM Effectuer une Ă©valuation des impacts environnementaux pour tous les projets d’exploration et d’exploitation pĂ©troliĂšre et gaziĂšre dans le golfe du Saint-Laurent. DĂ©velopper et mettre en place des mesures de protection adĂ©quates pour les projets cĂŽtiers et extracĂŽtiers susceptibles d’avoir un impact dans l’aire de rĂ©partition du bĂ©luga. Le PPPH du MPO effectue l’examen rĂ©glementaire des projets de dĂ©veloppement cĂŽtiers et extracĂŽtiers, comme des projets de dragage, de construction de ponts, de rĂ©fection de quais ou encore de transport de ressources naturelles. Ce processus permet d’évaluer les effets de ces projets sur le bĂ©luga, tout Ă©lĂ©ment de leur habitat essentiel ou la rĂ©sidence des individus de maniĂšre Ă  ce que les projets soient rĂ©alisĂ©s en conformitĂ© avec les articles 32, 33 et 35 et du paragraphe 58 1 de la LEP. Le secteur des Sciences du MPO et le secteur de la protection de l’environnement d’ECCC sont rĂ©guliĂšrement invitĂ©s Ă  participer aux Ă©valuations d’impact des projets d’amĂ©nagement marin dans l’estuaire du Saint-Laurent et le golfe du Saint-Laurent. Par exemple, ils ont contribuĂ© Ă  l’évaluation d’impact de certains projets pĂ©troliers et gaziers dans diffĂ©rentes zones par exemple, Old Harry, dĂ©troit de Cabot, Sidney Bight, ouest de Terre-Neuve-et-Labrador, ouest du golfe et de plusieurs autres projets de petite envergure par exemple, MPO 2007 ; 2011a ; 2011b ; 2014a ; 2016b.Dans le golfe du Saint-Laurent, les procĂ©dures d’évaluation des impacts environnementaux pour les projets pĂ©troliers et gaziers s’effectuent Ă  la fois en vertu de la Loi sur la qualitĂ© de l’environnement du QuĂ©bec et de la Loi sur l’évaluation d’impact du Canada. AttĂ©nuer les effets des autres menaces sur le rĂ©tablissement de cette population Autres dĂ©gradations de l’habitat L’office des hydrocarbures extracĂŽtiers de Canada–Terre Neuve et Labrador C-TNLOHE, ECCC et gouvernement du QuĂ©bec, MPO et Office national de l’énergie AmĂ©liorer la fiabilitĂ©, l’accessibilitĂ© de la base de donnĂ©es depuis 1983 ainsi que le traitement et l’intĂ©gration des donnĂ©es. Maintenir et amĂ©liorer le programme de suivi des carcasses en portant un effort particulier sur la dĂ©termination des causes de mortalitĂ©. Le programme de surveillance des carcasses de bĂ©lugas est en place depuis 1982 et pleinement mis en Ɠuvre depuis 1983. À l’heure actuelle, son maintien est assurĂ© par le soutien financier du MPO et la collaboration de diverses institutions par exemple, milieu universitaire, aquariums, ministĂšres et organismes fĂ©dĂ©raux.À la suite de l’augmentation des Ă©vĂšnements de mortalitĂ© des veaux en 2012, ces derniers font dĂ©sormais l’objet d’une nĂ©cropsie complĂšte FacultĂ© de mĂ©decine vĂ©tĂ©rinaire de l’UniversitĂ© de MontrĂ©al, quel que soit l’état de conservation de la carcasse Ă  moins qu’elle ne soit momifiĂ©e. Le MPO demeure le conservateur de la base de donnĂ©es centrale, qui a Ă©tĂ© reconstruite et normalisĂ©e en 2012. AttĂ©nuer les effets des autres menaces sur le rĂ©tablissement de cette population Toutes GREMM, MPO, PC et universitĂ© de MontrĂ©al Publier les rĂ©sultats du programme sur une base rĂ©guliĂšre. Maintenir et amĂ©liorer le programme de suivi des carcasses en portant un effort particulier sur la dĂ©termination des causes de mortalitĂ©. Un rĂ©sumĂ© des causes de mortalitĂ© des bĂ©lugas qui ont subi une nĂ©cropsie entre 1983 et 2012 a Ă©tĂ© publiĂ©, incluant les profils de mortalitĂ© basĂ©s sur les rĂ©sultats du programme COSEPAC, 2014; Lesage et al., 2014 b; Lair et al., 2016; Mosnier et al. 2015. AttĂ©nuer les effets des autres menaces sur le rĂ©tablissement de cette population Toutes MPO et UniversitĂ© de MontrĂ©al DĂ©terminer des mesures de gestion, rĂ©sultant des Ă©tudes sur les causes de mortalitĂ© et visant Ă  rĂ©duire les sources de mortalitĂ©. Maintenir et amĂ©liorer le programme de suivi des carcasses en portant un effort particulier sur la dĂ©termination des causes de mortalitĂ©. Des recommandations basĂ©es sur les causes de la mortalitĂ© dans le contexte de l’examen de la situation du bĂ©luga par le MPO ont Ă©tĂ© formulĂ©es MPO, 2014 b ; Williams et al., 2017. À court terme, il est possible d’axer les efforts sur la rĂ©duction des agents de stress anthropiques, tels que les perturbations dans les zones sensibles et pendant les pĂ©riodes critiques pour les femelles et les veaux, la contamination chimique, les apports importants en nutriments, la perte de l’habitat et la compĂ©tition avec les pĂȘches pour les ressources alimentaires. AttĂ©nuer les effets des autres menaces sur le rĂ©tablissement de cette population Toutes ECCC, MPO et PC DĂ©velopper des outils pour dĂ©tecter et prĂ©venir les collisions et les empĂȘtrements. RĂ©duire l’impact des collisions et des empĂȘtrements dans des engins de pĂȘche. Depuis 2017, en vertu du RĂšglement sur les activitĂ©s en mer dans le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent, la vitesse des navires est limitĂ©e Ă  25 nd dans le parc marin et, en saison du 1er mai au 31 octobre, Ă  20 nd bateaux d’excursion et Ă  15 nd bateaux de plaisance dans l’embouchure de la riviĂšre Saguenay. Les motomarines, les aĂ©roglisseurs et les sports aquatiques tractĂ©s sont interdits depuis 2017 dans les limites du parc gouvernement du Canada a modifiĂ© en 2018 le RĂšglement sur les mammifĂšres marins. Le rĂšglement rĂ©visĂ© comprend des dispositions prĂ©voyant une limite de 400 m dans l’estuaire du Saint-Laurent Ă  l’approche des baleines, des dauphins et des marsouins considĂ©rĂ©s comme Ă©tant menacĂ©s ou en voie de disparition en vertu de la LEP. Les modifications sur le RĂšglement sur les mammifĂšres marins au Canada dĂ©finissent aussi le dĂ©rangement et introduisent la dĂ©claration obligatoire des contacts accidentels entre un mammifĂšre marin et un navire ou un engin de 2018, les pĂȘcheurs commerciaux sont tenus de signaler, en vertu des conditions de leur permis, les engins de pĂȘche perdus qui pourraient constituer une menace d’enchevĂȘtrement. Le code de pratique Ă  respecter en prĂ©sence de bĂ©lugas est intĂ©grĂ© au RĂšglement sur les activitĂ©s en mer dans le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent et dans les outils de communication du parc marin et du MPO, et vise notamment Ă  rĂ©duire les risques de collision. AttĂ©nuer les effets des autres menaces sur le rĂ©tablissement de cette population Collisions et empĂȘtrements MPO et PC Assurer le maintien du RĂ©seau quĂ©bĂ©cois d’urgence pour les mammifĂšres marins RQUMM. RĂ©duire l’impact des empĂȘtrements dans des engins de pĂȘche et des collisions. Le RĂ©seau d’urgences pour les mammifĂšres marins est en place depuis 2004 et reçoit un soutien financier continu de la part du MPO et d’autres partenaires, ainsi qu’un soutien logistique de la part de diverses institutions par exemple, milieu universitaire, aquariums, ministĂšres et organismes fĂ©dĂ©raux. Le renouvellement de l’appui financier du MPO reçu en 2019 permettra d’établir des Ă©quipes permanentes sur les rives sud et nord de l’ MPO est responsable de porter assistance aux mammifĂšres marins en dĂ©tresse incluant les bĂ©lugas de l’estuaire du Saint-Laurent. Dans le cadre du Programme d’intervention auprĂšs des mammifĂšres marins, le MPO collabore avec des organisations non gouvernementales Ă  travers le pays pour intervenir lors d’incidents impliquant des mammifĂšres marins, notamment dans les cas de baleines mortes, enchevĂȘtrĂ©es ou blessĂ©es autrement par exemple, Ă  la suite de collisions avec des navires. En plus de fournir des soins et une assistance spĂ©cialisĂ©e aux animaux en dĂ©tresse, ces rĂ©seaux d’intervention fournissent des donnĂ©es qui peuvent ĂȘtre utilisĂ©es pour aider Ă  quantifier les menaces pesant sur les espĂšces en pĂ©ril et soutenir la planification du rĂ©tablissement par la LEP, les mesures d’attĂ©nuation des menaces, l’élaboration de politiques et la collaboration entre les autoritĂ©s compĂ©tentes sur les cas d’exĂ©cution. Les rapports annuels sont disponibles pour ce programme. En 2018, le budget fĂ©dĂ©ral canadien a annoncĂ© 167,4 millions de dollars rĂ©servĂ©s Ă  l’Initiative sur les baleines dont 1 million de dollars par annĂ©e pour soutenir les organisations d’intervention sur des mammifĂšres marins partout au Canada. Cela comprend un contrat avec le GREMM, ainsi que le financement d’une offre Ă  commandes avec des fournisseurs de nĂ©cropsies Ă  l’UniversitĂ© de Fonds de renforcement des capacitĂ©s du Programme d’intervention pour les mammifĂšres marins, qui faisait initialement partie du fonds de restauration cĂŽtiĂšre et fait maintenant partie de l’Initiative sur les baleines, a allouĂ© 4,5 millions de dollars sur 4 ans partout Ă  travers le Canada dans le but d’augmenter la capacitĂ© Ă  mener des interventions sĂ»res et efficaces en cas d’incident, ce qui inclut un financement au GREMM responsable de la coordination du RQUMM. AttĂ©nuer les effets des autres menaces sur le rĂ©tablissement de cette population Collisions et empĂȘtrements MPO et le RĂ©seau quĂ©bĂ©cois d’urgences pour les mammifĂšres marins RQUMM Effectuer un suivi des incidents impliquant les bĂ©lugas collision, blessures, captures accidentelles, cas de harcĂšlement. RĂ©duire l’impact des empĂȘtrements dans des engins de pĂȘche et des collisions. En vertu des dispositions sur les contacts accidentels du RĂšglement sur les mammifĂšres marins amendĂ©, tout utilisateur d’un vĂ©hicule nautique ou d’un engin de pĂȘche Saguenay, incluant les exploitants de bateaux d’excursion dans le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent, ont l’obligation de signaler les collisions avec les mammifĂšres marins, dont le vertu des conditions de permis de pĂȘche commerciaux, les pĂȘcheurs ont l’obligation de dĂ©clarer toute interaction avec un mammifĂšre marin. SpĂ©cifiquement, les interactions avec des espĂšces en pĂ©ril doivent ĂȘtre dĂ©clarĂ©es dans la section LEP du journal de bord. De plus, pour les pĂȘches commerciales qui font l’objet d’un suivi par un programme d’observateurs en mer, les observateurs doivent rapporter les interactions avec les mammifĂšres marins. Le MPO rĂ©alise des activitĂ©s de surveillance aĂ©rienne et en mer ce qui augmente la probabilitĂ© de dĂ©tecter des programme de surveillance des carcasses de bĂ©lugas permet Ă©galement de dĂ©tecter une partie de ces campagne de sensibilisation menĂ©e chaque annĂ©e depuis 2015 dans les collectivitĂ©s de la rive sud de l’estuaire du Saint-Laurent augmente la probabilitĂ© de dĂ©tection de ces Programme d’intervention auprĂšs des mammifĂšres marins du MPO, en collaboration avec les rĂ©seaux d’intervention, fournit des soins et une assistance spĂ©cialisĂ©e aux animaux en dĂ©tresse, y compris le bĂ©luga de l’estuaire du Saint-Laurent, et fournit des donnĂ©es qui peuvent ĂȘtre utilisĂ©es pour aider Ă  quantifier les menaces pesant sur les espĂšces en pĂ©ril. AttĂ©nuer les effets des autres menaces sur le rĂ©tablissement de cette population Collisions et empĂȘtrements MPO, PC et RQUMM PrĂ©parer ou mettre Ă  jour les plans d’urgence applicables dans l’estuaire du Saint-Laurent. PrĂ©parer des plans d’urgence pour le bĂ©luga en cas de dĂ©versements de produits toxiques, d’efflorescence d’algues toxiques et d’épizootie. Un plan d’urgence en cas de dĂ©versement accidentel de substances chimiques toxiques est en place pour l’estuaire du Saint-Laurent. Le plan d’urgence concernant les dĂ©versements en mer explique les mesures que le programme d’intervention environnementale de la Garde cĂŽtiĂšre canadienne GCC-IE devra prendre en cas de dĂ©versement. De plus, sous l’initiative de la Planification pour une intervention environnementale intĂ©grĂ©e PIEI, le secteur des Sciences au MPO dĂ©veloppe actuellement un protocole adaptĂ© pour les mammifĂšres marins lors des incidents environnementaux par exemple dĂ©versement d’hydrocarbures.Dans le cadre du Programme des urgences environnementales fĂ©dĂ©ral, ECCC a mis en place un systĂšme robuste de notification des urgences environnementales au Centre national des urgences environnementales CNUE, relayant toute l’information pertinente relative aux dĂ©versements de produits dĂ©lĂ©tĂšres dans le fleuve Saint-Laurent aux acteurs fĂ©dĂ©raux intĂ©ressĂ©s. Le CNUE coordonne l’expertise scientifique du gouvernement fĂ©dĂ©ral et des services techniques et scientifiques d’ECCC en support Ă  l’intervention en situation d’urgence en plus de maintenir Ă  jour la base de donnĂ©es gĂ©ospatiales sur les ressources Ă  risques du Canada, dont l’habitat de la population du bĂ©luga de l’estuaire du Saint-Laurent. Les donnĂ©es gĂ©ospatiales sont mises en valeur grĂące Ă  des applications de cartographie spĂ©cialisĂ©es du CNUE et favorisent la dĂ©finition des objectifs et la prise de dĂ©cision lors d’interventions en situation d’urgence environnementale AttĂ©nuer les effets des autres menaces sur le rĂ©tablissement de cette population Efflorescence, dĂ©versement et Ă©pizootie ECCC, GCC-IE, MPO et PC Mettre en Ɠuvre une campagne de sensibilisation sur la rĂšglementation concernant le dĂ©versement de matiĂšres polluantes. Informer et sensibiliser les navigateurs tous types de bateaux sur la rĂšglementation et les impacts du dĂ©versement de matiĂšres polluantes. Aucune activitĂ© n’a Ă©tĂ© recensĂ©e concernant cette mesure. AttĂ©nuer les effets des autres menaces sur le rĂ©tablissement de cette population DĂ©versement S/O Effectuer un suivi du nombre d’incidents. Informer et sensibiliser les navigateurs tous types de bateaux sur la rĂšglementation et les impacts du dĂ©versement de matiĂšres polluantes. En vertu de la Loi sur la marine marchande du Canada, le programme de la GCC-IE est mandatĂ© de faire la gestion des incidents de pollution provenant des navires, des installations de manutention d’hydrocarbures ou de source maritime inconnue. Ce mandat porte sur le rejet de tout type de polluants. Entre 2012 et 2019, 104 cas ont Ă©tĂ© recensĂ©s dans le secteur du Saint-Laurent. AttĂ©nuer les effets des autres menaces sur le rĂ©tablissement de cette population DĂ©versement GCC-IE DĂ©velopper des outils pour dĂ©tecter et prĂ©venir ces Ă©vĂšnements. DĂ©tecter et prĂ©venir les dĂ©versements, les efflorescences d’algues toxiques et les Ă©pizooties. Le programme de surveillance de la prolifĂ©ration des algues toxiques a Ă©tĂ© rĂ©duit en 2009, mais maintenu pour le quai de Tadoussac et autres stations du Saint-Laurent. Cependant, l’analyse des Ă©chantillons s’effectue au besoin, en fonction des budgets, et ne peuvent donc pas de dĂ©tecter les prolifĂ©rations nocives en temps protozoaire parasite Toxoplasma gondii, a Ă©tĂ© dĂ©tectĂ© chez de nombreuses espĂšces de mammifĂšres marins, dont le bĂ©luga de l’estuaire du Saint-Laurent. Les rĂ©sultats d’Iqbal et al. 2018 indiquent qu’une forte prĂ©valence de bĂ©lugas Ă©chouĂ©s dans l’estuaire du Saint-Laurent sont positifs pour l’infection par T. gondii, bien que trĂšs peu de dĂ©cĂšs soient attribuĂ©s Ă  la toxoplasmose sur la base des rĂ©sultats d’autopsies publiĂ©s. Le parasite peut causer plusieurs troubles de la santĂ© incluant certains dĂ©ficits neurologiques et d’autres recherches sont nĂ©cessaires afin d’étudier l’effet des parasites sur le rĂ©tablissement de la population. AttĂ©nuer les effets des autres menaces sur le rĂ©tablissement de cette population Efflorescence, dĂ©versement et Ă©pizootie ECCC, MPO et PC RĂ©aliser des activitĂ©s de sensibilisation s’adressant aux capitaines d’embarcations touristiques et de plaisance. RĂ©duire le nombre de collisions avec les embarcations, en particulier les embarcations touristiques et de plaisance. Depuis janvier 2017, le RĂšglement sur les activitĂ©s en mer dans le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent prescrit officiellement la mise en Ɠuvre d’un systĂšme de certification pour les exploitants de bateaux d’excursion et les guides de kayak en mer. La certification exige la participation Ă  une sĂ©ance de formation obligatoire au sujet du parc marin et de la mise Ă  jour du rĂšglement, ainsi que la rĂ©ussite d’un examen annuel des connaissances. Depuis 2015, une campagne estivale annuelle de sensibilisation est en place. Elle vise Ă  rĂ©duire les perturbations pour le bĂ©luga et Ă  expliquer comment naviguer en sa prĂ©sence auprĂšs des plaisanciers de la rive sud de l’estuaire du Saint-Laurent. La formation et l’éducation des plaisanciers et croisiĂ©ristes pour le respect de la nouvelle rĂšglementation d’observation adoptĂ©e en 2018 se poursuivent par le dĂ©veloppement d’un outil de formation en ligne. AttĂ©nuer les effets des autres menaces sur le rĂ©tablissement de cette population Collisions MPO, PC et ROMM Si de nouvelles menaces sont identifiĂ©es, entreprendre des actions en recherche et en gestion pour en limiter l’impact. Examiner les autres obstacles potentiels au rĂ©tablissement. Aucune nouvelle menace repĂ©rĂ©e. AttĂ©nuer les effets des autres menaces sur le rĂ©tablissement de cette population Nouvelles menaces S/O DĂ©terminer les zones de frĂ©quentation intensive selon les saisons, les caractĂ©ristiques favorables Ă  leur utilisation, les fonctions vitales qu’elles supportent, les habitats potentiels si un Ă©largissement de l’aire de rĂ©partition se produisait ainsi que les menaces pesant sur ces zones. AccroĂźtre les connaissances sur la rĂ©partition saisonniĂšre et les habitats potentiels du bĂ©luga. L’utilisation de l’habitat Ă  petite Ă©chelle par exemple, par rapport aux marĂ©es, Ă  l’heure de la journĂ©e, Ă  la saison de certaines zones importantes de l’habitat essentiel a Ă©tĂ© caractĂ©risĂ©e par exemple, Cacouna/ile Verte, embouchure du fjord du Saguenay, baie Sainte-Marguerite Conversano, 2013 ; Conversano et al., 2017 ; Roy et Simard, 2015 ; MĂ©nard et al., 2018. De plus, des sites d’observation terrestres sont utilisĂ©s pour caractĂ©riser le patron de frĂ©quentation, soit Ă  Pointe-Noire depuis 1998, Ă  la baie Sainte-Marguerite depuis 2003 ainsi qu’à RiviĂšre-du-Loup et Ă  Cacouna depuis 2014.Des zones d’utilisation intensive estivale ont pu ĂȘtre identifiĂ©es Ă  l’aide de donnĂ©es Ă  long terme tirĂ©es de relevĂ©s photoaĂ©riens et de suivis des troupeaux de bĂ©lugas Mosnier et al., 2016 ; Lemieux-Lefebvre et al., 2012. Plus de 30 d’inventaires aĂ©riens ont Ă©tĂ© effectuĂ©s au printemps, en automne et en hiver depuis 2013. Les rĂ©sultats partiels de ces inventaires ne permettent pas de dĂ©finir les habitats utilisĂ©s intensivement Ă  petite Ă©chelle, mais indiquent que le bĂ©luga est prĂ©sent dans l’estuaire du Saint-Laurent toute l’annĂ©e, et que les aires utilisĂ©es varient saisonniĂšrement Harvey et al., en rĂ©vision. On note, par exemple, un mouvement vers l’aval en automne avec une rĂ©duction substantielle de l’occupation de l’estuaire moyen. En hiver, l’estuaire maritime demeure fortement utilisĂ©, mais on retrouve des bĂ©lugas en aval des aires actuellement considĂ©rĂ©es comme son habitat essentiel, avec une incursion d’une portion de la population dans le nord-ouest du golfe du Saint-Laurent. Au printemps avril Ă  mai, les bĂ©lugas ont commencĂ© Ă  rĂ©intĂ©grer leur habitat estival, avec une occupation intermĂ©diaire de l’estuaire technique d’acoustique passive a Ă©tĂ© utilisĂ©e entre 2007 et 2017 pour dĂ©terminer la prĂ©sence et l’occurrence de bĂ©lugas Ă  partir d’un site en aval de son habitat estival, situĂ© sur la rive nord dans l’estuaire maritime Giard et al., 2020. Les rĂ©sultats de cette Ă©tude ont dĂ©montrĂ© que les bĂ©lugas sont prĂ©sents toute l’annĂ©e dans cette rĂ©gion et qu’ils ont un comportement saisonnier avec d’importantes variations interannuelles. En effet, il semblerait avoir une plus forte prĂ©sence de bĂ©lugas dans cette rĂ©gion au dĂ©but du printemps, au milieu de l’étĂ© et Ă  la fin de l’ plus, cette Ă©tude a permis de montrer qu’il est possible d’utiliser des mĂ©thodes de surveillance acoustique passive afin de suivre les dĂ©placements des espĂšces marines loquaces, telles que le bĂ©luga, dans un environnement sonore dominĂ© par le bruit du transport maritime et ainsi mieux comprendre leur utilisation de l’habitat sur une Ă©chelle temporelle de plusieurs annĂ©es. ProtĂ©ger l’habitat du bĂ©luga dans toute son aire de rĂ©partition Toutes Milieu universitaire, MPO, ONG et PC CrĂ©er des aires marines protĂ©gĂ©es sur le territoire occupĂ© par les bĂ©lugas, telles que la ZPM de l’estuaire du Saint-Laurent et la rĂ©serve aquatique Manicouagan. ProtĂ©ger l’habitat du bĂ©luga par la mise en Ɠuvre de divers outils lĂ©gaux. La rĂ©serve aquatique projetĂ©e de Manicouagan a Ă©tĂ© dĂ©signĂ©e en 2013 par le MELCC en vertu de la Loi sur la conservation du patrimoine naturel du QuĂ©bec. La rĂ©serve aquatique projetĂ©e est frĂ©quentĂ©e occasionnellement par certaines espĂšces de mammifĂšres marins, dont le bĂ©luga et le rorqual bleu. Le projet d’AMP de l’estuaire du Saint-Laurent est en cours d’élaboration. Il a fait l’objet d’une rĂ©vision de ses objectifs de conservation et de ses limites de l’AMP proposĂ©e en 2018. Des sĂ©ances d’information ont eu lieu en 2019 pour prĂ©senter le projet d’AMP de l’estuaire du Saint-Laurent aux principaux intervenants et groupes autochtones concernĂ©s. Les mesures de conservation potentielles, qui encadreront chacun des secteurs d’activitĂ©s transport maritime et de plaisance, activitĂ©s d’observation en mer, pĂȘche, projets de dĂ©veloppement, activitĂ©s scientifiques et qui prĂ©sentent un risque pour les mammifĂšres marins en pĂ©ril et les poissons en situation prĂ©caire ainsi que leurs proies et leurs habitats, seront examinĂ©es. ProtĂ©ger l’habitat du bĂ©luga dans toute son aire de rĂ©partition Collisions, empĂȘtrements et dĂ©rangement Gouvernement du QuĂ©bec et MPO ProtĂ©ger les zones de frĂ©quentation intensive dans le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent par la mise en place d’un plan de zonage. ProtĂ©ger l’habitat du bĂ©luga par la mise en Ɠuvre de divers outils lĂ©gaux. Le nouveau RĂšglement sur les activitĂ©s en mer dans le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent 2017 comprend des dispositions visant Ă  crĂ©er des secteurs d’exclusion temporaires dans certains secteurs et Ă  limiter l’accĂšs des bateaux d’excursion aux zones conditions de permis des bateaux d’excursion et les avis aux navigateurs limitent l’accĂšs Ă  certaines parties importantes de l’habitat du bĂ©luga dans le parc marin ayant Ă©tĂ© identifiĂ©es comme zone de prĂ©servation intĂ©grale dans la proposition de zonage du parc marin en 2010. En 2018, une zone de quiĂ©tude a Ă©tĂ© instaurĂ©e par PC dans la baie Sainte-Marguerite dans le fjord du Saguenay. Cette zone est interdite Ă  la navigation pour tous les usagers, peu importe leur embarcation, du 21 juin au 21 septembre. Aussi, depuis l’étĂ© 2019, une zone couvrant 44 % du territoire du parc marin fermĂ©e aux excursions commerciales d’observation des mammifĂšres a Ă©tĂ© instaurĂ©e, soit de la pointe au Bouleau Ă  Baie-Sainte-Catherine, jusqu’à Gros Cap-Ă -l’Aigle dans la rĂ©gion de Charlevoix, et les alentours de l’ile aux LiĂšvres. Ces 2 secteurs sont principalement frĂ©quentĂ©s durant la saison estivale par des troupeaux de bĂ©lugas composĂ©s de femelles et de jeunes. ProtĂ©ger l’habitat du bĂ©luga dans toute son aire de rĂ©partition Collisions, empĂȘtrements et dĂ©rangement PC Étudier la faisabilitĂ© d’étendre les limites du parc marin du Saguenay–Saint-Laurent, en conformitĂ© avec le plan directeur du parc marin PC et MDDEP, 2010, pour couvrir une portion plus significative de l’aire de rĂ©partition estivale du bĂ©luga. ProtĂ©ger l’habitat du bĂ©luga par la mise en Ɠuvre de divers outils lĂ©gaux. Par le mandat du Groupe bilatĂ©ral sur les aires marines protĂ©gĂ©es Canada-QuĂ©bec, le MELCC et le MPO travaillent au dĂ©veloppement d’un projet d’AMP dans l’estuaire du Saint-Laurent. PrĂ©sentement, l’établissement d’une nouvelle AMP beaucoup plus vaste est le scĂ©nario privilĂ©giĂ© plutĂŽt que d’agrandir le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent. ProtĂ©ger l’habitat du bĂ©luga dans toute son aire de rĂ©partition Collisions, empĂȘtrements et dĂ©rangement ECCC, gouvernement du QuĂ©bec MFFP, MELCC, ministĂšre de l’Agriculture, des PĂȘcheries et de l’Alimentation [MAPAQ] et MERN, MPO et PC Poursuivre les inventaires de population, tous les 3 ans minimum. Suivre la population de bĂ©lugas du Saint-Laurent. Une Ă©tude de Gosselin et al. 2014 relate une sĂ©rie chronologique de relevĂ©s visuels aĂ©riens Ă  intervalles rĂ©guliers. Au total, 36 relevĂ©s sont intĂ©grĂ©s dans cette Ă©tude pour les annĂ©es 2001, 2003, 2005, 2007, 2008, 2009 et 2014. D’autres inventaires ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s en 2018 et 2019, les rĂ©sultats seront disponibles prochainement. Assurer un suivi rĂ©gulier de la population de bĂ©lugas de l’estuaire du Saint-Laurent Collisions, empĂȘtrements et dĂ©rangement MPO Entreprendre un suivi du taux de recrutement des juvĂ©niles et des causes de mortalitĂ© de ce segment de la population. Suivre la population de bĂ©lugas du Saint-Laurent. Des indices de recrutement ont Ă©tĂ© obtenus par des relevĂ©s photo-aĂ©riens de 1988 Ă  2009 Gosselin et al., 2014 et par des relevĂ©s d’identification photographique Ă  long terme de 1989 Ă  2012 Michaud, 2014. Ces relevĂ©s indiquent que la proportion de veaux et de juvĂ©niles a dĂ©clinĂ© au fil du temps dans la nĂ©cropsies sur des carcasses de bĂ©lugas sont effectuĂ©es afin de dĂ©terminer la cause de mortalitĂ©, mais les juvĂ©niles reprĂ©sentent une petite proportion de cet Ă©chantillon Lair et al., 2016. La pneumonie vermineuse Ă©tait la principale cause de la mort chez plus de 70 % des juvĂ©niles autres que les veaux. Assurer un suivi rĂ©gulier de la population de bĂ©lugas de l’estuaire du Saint-Laurent Collisions, empĂȘtrements et dĂ©rangement MPO, RQUMM, GREMM et UniversitĂ© de MontrĂ©al Maintenir le programme de suivi de la population rĂ©partition, taille, structure, dynamique, organisation sociale, gĂ©nĂ©tique. Suivre la population de bĂ©lugas du Saint-Laurent. Des relevĂ©s aĂ©riens visant Ă  surveiller la taille et la rĂ©partition de la population se dĂ©roulent rĂ©guliĂšrement rĂ©sumĂ© dans Gosselin et al., 2014 ; 2017 ; Mosnier et al., 2016.Les paramĂštres et la dynamique de la population continuent de faire l’objet d’un suivi au moyen du programme de surveillance des carcasses et des relevĂ©s aĂ©riens ; ils ont rĂ©cemment Ă©tĂ© rĂ©sumĂ©s Lesage et al., 2014 b ; Mosnier et al., 2016 ; Gosselin et al., 2017.Un programme d’échantillonnage est en place depuis plus de 25 ans avec le GREMM pour documenter l’organisation sociale et la structure gĂ©nĂ©tique de la population. Les donnĂ©es issues de ces Ă©chantillonnages sont en cours d’analyse en collaboration avec l’UQO. De plus, la traverse de L’Isle-aux-Coudres-Saint-Joseph-de-la-Rive est devenue membre observateur du ROMM et collecte des donnĂ©es d’observation de bĂ©lugas depuis le printemps 2019. Assurer un suivi rĂ©gulier de la population de bĂ©lugas de l’estuaire du Saint-Laurent Collisions, empĂȘtrements et dĂ©rangement GREMM, MPO, ROMM et UQO Famille LoricariidaeNom scientifique Hypostomus PlecostomusNom commun Pleco, Grotte, Poisson chat, et Ă  tord “Laveur de vitre” ou encore “Nettoyeur de fond”.Origine gĂ©ographique AmĂ©rique du Sud. Panama et Uruguay 25 Ă  40 cm en aquarium, et jusqu’à 75 cm dans la nature. Description Ce poisson fait partie de la grande famille des LoricariidĂ©s. Comme tous ses congĂ©nĂšres il possĂšde une bouche en forme de ventouse qui lui permet de racler les parois pour se nourrir. Ceci lui permet aussi de faire face aux courants des eaux vives dans lesquelles il Ă©volue dans la nature en se fixant Ă  une roche. En plus de cette bouche Ă©voluĂ©e, le PlĂ©co possĂšde une armure trĂšs rĂ©sistante recouverte de plaques osseuses et munie d’épines Ă  l’intersection des plaques. Ses nageoires dorsales et pectorales ont aussi des rayons pourvus de ses Ă©pines, ainsi que sur l’extrĂ©mitĂ© de sa tĂȘte. Ces derniers sont rĂ©tractiles. EspĂ©rance de vie Ces poissons peuvent vivre plus de 15 ans. Dans des bonnes conditions de maintenance, on peut espĂ©rer le garder plus de 20 ans! CaractĂ©ristique d’eau La qualitĂ© physico-chimique de l’eau Ă  peu d’importance pour ce poisson. Il peut vivre dans des eaux avec un pH de plus de 7,5 ainsi que dans des eaux acides. La tempĂ©rature doit ĂȘtre comprise entre 26° et 30° C. Type d’aquarium Ce poisson peut vivre dans tout type d’aquarium, il faut nĂ©anmoins que le litrage soit important. PrĂ©voyez au minimum 400 litres pour ce poisson. Et c’est un minimum trĂšs minimum. Des espĂšces de ce genre peuvent vivre dans des bacs de plus de 1 000 litres en petits groupes, voir dans des bassins l’étĂ©. DĂ©cor Le dĂ©cor doit ĂȘtre composĂ© de gravier au sol d’une granulomĂ©trie assez importante. Autrement vous verrez votre sable voler dans le bac tout le temps. Si vous disposez d’un sol nutritif sous votre substrat, prĂ©voyez aussi de mettre un grillage pour que le PlĂ©co ne creuse pas jusque lĂ . Au niveau du Hardscape il faut pensez Ă  mettre des zones d’ombres suffisamment grandes pour accueillir ce poisson la journĂ©e. Il aime se cacher Ă  l’abri de la lumiĂšre dans les anfractuositĂ©s du dĂ©cor. Des roches plates, ainsi que de grandes racines sont les meilleurs Ă©lĂ©ments du dĂ©cor du bac d’un PlĂ©co. Dimorphisme Le dimorphisme se fait de plusieurs façons, bien qu’il faille savoir oĂč regarder. Les mĂąles ont des nageoires pectorales bien plus dĂ©veloppĂ©s. Elles semblent presque rouges Ă  taille adulte et Ă  un Ăąge avancĂ©. Les femelles vues du dessus sont beaucoup plus volumineuse et leurs couleurs sont plus claires. Le museau de la femelle est moins proĂ©minent et moins pointu que le mĂąle. Comportement C’est un poisson trĂšs paisible, qui n’embĂȘte, ni n’est embĂȘtĂ© par personne. Vu sa taille et ses armes de dĂ©fense, pas Ă©tonnant !En revanche il est assez destructeur avec le dĂ©cor et surtout avec les plantes. En pĂ©riode de reproduction surtout. Veuillez prĂ©fĂ©rer les plantes robustes. Il Ă©volue la plupart du temps la conseil pour l’attraper, n’utilisez pas d’épuisette. Ses Ă©pines se coincent dedans et elles peuvent lui casser une nageoire, voir la colonne si le poisson se dĂ©bat. Le mieux est de le chopper Ă  la main, en comprimant vos doigts juste entre ses branchies et ses nageoires pectorales. À cet endroit il n’y a pas d’épines ni de plaque, et le poisson une fois bloquĂ© ne peut pas se dĂ©gager. Collez le au sol et une fois que vous sentez qu’il ne bouge plus, tirez le. Attention aux coup de queue, et ne l’attrapez pas sur le reste du corps car c’est tout Ă©pineux Cohabitation La cohabitation est possible avec ses congĂ©nĂšres, ainsi qu’avec de nombreux autres poissons. C’est l’un des rares occupants des bacs de Piranhas. Il ne dĂ©range pas vraiment les autres habitants du bac et n’attaque personne. Seules les plantes fragiles sont Ă  cohabitation est idĂ©ale avec des CichlidĂ©s d’AmĂ©rique du Sud. Nourriture Ce poisson est omnivore. Il ingurgite autant de nourriture que les autres poissons. Salade, Spiruline, Courgette, Abricot, Épinards, Moules, Crevettes, etc
En revanche il faut savoir que ce poisson ne touche pas du tout aux algues de l’aquarium. Seul au stade juvĂ©nile il en mangeBien au contraire, plus il est vieux, et moins il mange de verdure. Reproduction Comme la plupart des LoricariidĂ©s, le Pleco pond dans des renfoncements et des anfractuositĂ©s. On peut les imiter grĂące Ă  des tuyaux en PVC ou bien avec de grosses racines ou mĂȘme avec des pierres empilĂ©es d’une certaines maniĂšre. Mieux vaut les coller avec les PlĂ©co.L’eau doit avoir un pH de 6,5 ainsi qu’un bon brassage et des changements d’eau rĂ©guliers. Le mĂąle protĂšge la ponte et la ventile avec ses nageoires anale et pelviennes. Il s’occupe des œufs en enlevant ceux qui sont œufs sont de couleurs jaune/orange et sont pondus par grappes de 200-300. Les alevins mesurent moins de 5 mm Ă  leur naissance. Il faut beaucoup d’algues dans le bac pour qu’ils puissent se nourrirent convenablement. Ils mettent plus de 6 mois Ă  prendre quelques centimĂštres. DĂ©placement Les dĂ©placements de ce poisson ce font exclusivement le ventre au sol, ou sur une paroi. Son ventre n’étant pas munie de plaque osseuse, c’est son point faible qu’il cache tout le temps. Sa puissante nageoire caudale lui permet de se cacher trĂšs rapidement et de fuir tout ce qui pourrait lui faire peur. ExpĂ©rience dans un gros bassin si le bassin fait deux mĂštres de profondeur et d’un volume de 15000 litres, un pleco peut vivre dans le bassin. voir plus bas le commentaire, la personne les maintient depuis 15 ans et ils se reproduisent. Le petit soucis est que les poissons koi mangent les oeufs
 Photographies Sources – Fiche club,– Connaissances personnelles,– Les photographies sont de moi. CĂ©dric Paul Les plantes aquatiques rendent le bassin attirant pour l’homme et l’animal. Mais elles sont indispensables pour un bassin sain. Les plantes ayant une bonne croissance absorbent les nutriments de l’eau et libĂšre de l’oxygĂšne. Elles gardent le bassin clair et sain. Plus une plante aquatique pousse bien, plus elle absorbe de nutriments de l’eau. Et pour le fonctionnement biologique du bassin, c’est primordial ! Autrement les algues prolifĂšrent, les algues filamenteuses, les algues flottantes, les algues visqueuses et les algues bleues. Et trop d’algues freinent la croissance des plantes aquatiques. Quelles plantes aquatiques? AprĂšs l’amĂ©nagement du bassin, on obtient un vĂ©ritable sentiment de bassin quand on y place des plantes. Et de prĂ©fĂ©rence des espĂšces diffĂ©rentes. Il y a un choix trĂšs large Ă  diviser en 6 zones. Des plantes de rive aux plantes flottantes sur l’eau 1 Plantes de berges 2 Plantes de marais 3 Plantes aquatiques 4 NĂ©nuphars 5 Plantes Ă  oxygĂšne 6 Plantes flottantes Placer des plantes de bassin Dans les nouveaux bassins on peut placer toutes sortes de plantes. Avec les plantes de marais et de rive, vous pouvez obtenir un bassin trĂšs attrayant. Formez de beaux groupes avec des variations de couleurs, de hauteurs et de formes de feuilles. Un beau nĂ©nuphar couronne le tout. Si vous voulez des plantes Ă  oxygĂšne dans votre bassin, il est alors recommander de laisser murir’ votre bassin pendant 4 semaines. Etant donnĂ© qu’au dĂ©but votre bassin contient trop peu de microorganismes et offre trop peu de CO2, il faut alors ajouter de l’oxygĂšne si vous voulez quand mĂȘme placer des plantes Ă  oxygĂšne. Pour ce faire, il y a des tablettes de CO2. Quand vous achetez vos plantes, il faut les mettre le plus vite possible dans le bassin. Placez de prĂ©fĂ©rence vos plantes dans des paniers pour bassin. On peut le plus souvent les acheter en mĂȘme temps que les plantes. Une fois dans le panier, vous pouvez placer et dĂ©placer des plantes dans le bassin jusqu’à ce qu’elles soient Ă  la bonne place et Ă  la bonne profondeur. Combien de plantes aquatiques faut-il placer? Une question souvent posĂ© est le nombre de plantes que l’on doit placer pour obtenir un milieu de bassin sain. La rĂ©ponse est autant que possible pour que tous les nutriments prĂ©sents puissent ĂȘtre absorbĂ©s par la croissance des plantes. Mais nous comprenons qu’il s’agit d’un problĂšme difficile Ă  aborder. Une rĂ©ponse plus concrĂšte est autant de plantes aquatiques qui en 2 ou 3 mois recouvriront 50% de la surface de l’eau. Pour ce pourcentage, on peut inclure toutes les espĂšces de plantes, qu’elles poussent dans, sur ou hors de l’eau. Comme nous savons que c’est fastidieux de l’estimer Ă  l’avance, vous pouvez suivre les directives suivantes pour un nouveau bassin Plantes de marais 3-4 paniers par mĂštre courant Plantes Ă  oxygĂšne 5 massifs par 1000 litres d’eau Acheter des plantes de bassin Vous achetez les plantes de bassin dans tous les centres de jardinage, dans les commerces spĂ©cialisĂ©s pour animaux et bassins. Les plantes aquatiques placĂ©es de la bonne maniĂšre vous garantissent des annĂ©es de plaisir avec votre bassin! EspĂšces de poissons nĂ©onsIl existe une trĂšs grande diversitĂ© de poissons dits nĂ©ons ». Ces espĂšces sont presque toutes issues du bassin amazonien et appartiennent Ă  la grande famille des characidĂ©s. Ils sont tous grĂ©gaires, c’est-Ă -dire qu’ils vivent en bancs, et sont gĂ©nĂ©ralement de taille modeste, aux alentours de 4 cm. NĂ©on ou nĂ©on bleu Paracheirodon innesi, NĂ©on ou NĂ©on bleu Le nĂ©on bleu se caractĂ©rise par une bande bleu Ă©lectrique sur l’ensemble du corps, un ventre argentĂ© et une bande rouge sur la queue. Son espĂ©rance de vie est proche des 10 ans. Il existe une variĂ©tĂ© diamant prĂ©sentant une coloration bleue plus Ă©tendue sur l’avant du poisson. Une sĂ©lection voile est aussi disponible. Volume min. aquarium 50 litres ParamĂštres eau 20 Ă  24 °C - pH = 5 Ă  7 NĂ©on rouge Paracheirodon axelrodi, NĂ©on Cardinalis ou NĂ©on rouge Autre best-seller des nĂ©ons, le Cardinalis se diffĂ©rencie du nĂ©on par l’absence de ventre argentĂ©. Il possĂšde deux bandes sur le corps, bleu Ă©lectrique au-dessus et rouge intense en dessous. Il tolĂšre mieux les valeurs de tempĂ©ratures Ă©levĂ©es que le nĂ©on bleu. Volume min. aquarium 100 litres ParamĂštres eau 24 Ă  28 °C - pH = 5 Ă  7 Paracheirodon simulans, faux-NĂ©on ou NĂ©on vert Par sa coloration, ce nĂ©on est proche du Cardinalis, avec une bande Ă©lectrique bleu-vert plus fine. Il est Ă©galement plus petit et un peu plus exigeant que les prĂ©cĂ©dents. Volume min. aquarium 50 litres ParamĂštres eau 24 Ă  28 °C - pH = 5 Ă  7 NĂ©on rose ou TĂ©tra lumineux Hemigrammus erythrozonus, NĂ©on rose ou TĂ©tra lumineux C’est un poisson moins colorĂ© que les prĂ©cĂ©dents, mais qui possĂšde le long du corps une bande d’un beau rose lumineux. Volume min. aquarium 50 litres ParamĂštres eau 24 Ă  28 °C - pH = 5 Ă  7 NĂ©on noir ou Black TĂ©tra Hyphessobrycon herbertaxelrodi, NĂ©on noir ou Black TĂ©tra C’est un poisson dont la couleur principale est le noir ; il prĂ©sente nĂ©anmoins au-dessus de sa bande noire un liserĂ© argentĂ© du plus bel effet, qui contraste fortement avec les flancs sombres du poisson. Volume min. aquarium 100 litres. ParamĂštres eau 24 Ă  28 °C - pH = 5 Ă  7 Bon Ă  savoir bien que la majoritĂ© des nĂ©ons soient des espĂšces sud-amĂ©ricaines, il existe aussi des poissons avec cette dĂ©nomination sur le continent asiatique, comme les deux espĂšces ci-aprĂšs. Microrasbora kubotai, NĂ©on vert d’Asie C’est un poisson dont la couleur principale est un vert fluorescent. Les NĂ©ons verts d’Asie sont trĂšs apprĂ©ciĂ©s du monde de l’aquascaping pour les bancs qu’ils forment Volume min. aquarium 50 litres. ParamĂštres eau 24 Ă  28 °C - pH = 5 Ă  7 NĂ©on du pauvre ou Vairon de Chine Tanichthys albonubes, NĂ©on du pauvre ou Vairon de Chine C’est un poisson dont la couleur est plus terne que pour les espĂšces prĂ©cĂ©dentes Ses avantages robustesse importante et reproduction simple pour un ovipare. Il peut Ă©galement ĂȘtre mis en estive dans un bassin extĂ©rieur. Volume min. aquarium 50 litres. ParamĂštres eau 15 Ă  28 °C - pH = 5 Ă  7 Mode de vie du poisson nĂ©on et accueil dans votre aquarium Les plantes peuvent devenir un support de ponte idĂ©al Voici nos conseils pour apporter Ă  vos poissons nĂ©ons un environnement propice Ă  leur Ă©panouissement dĂšs le dĂ©part ! Quel aquarium choisir pour vos poissons nĂ©ons ? Voici les deux points fondamentaux Ă  connaĂźtre et Ă  respecter ‱ Les poissons nĂ©ons aiment les aquariums spacieux et avec des façades assez longues afin de pouvoir se dĂ©placer en banc facilement. Vos poissons se sentiront davantage rassurĂ©s dans un aquarium de 100 L minimum et d’une longueur de 80 cm ou plus pour une dizaine de nĂ©ons. ‱ Le nĂ©on aime avoir des zones d’ombre avec une faible lumiĂšre pour le rassurer. Accordez-lui donc un espace dĂ©gagĂ© sur l’avant de l’aquarium pour nager librement, et des petites cachettes pouvant ĂȘtre apportĂ©es avec des racines et/ou des plantes. Ces derniĂšres, si elles sont fines, aident Ă  la reproduction et pourront Ă©galement devenir un support de ponte idĂ©al. L’introduction des poissons Comment introduire vos nĂ©ons dans l’aquarium ? Lors de l’arrivĂ©e de vos poissons nĂ©ons chez vous, veillez Ă  respecter les Ă©tapes d’introduction des poissons dans l’aquarium 1. Pour ne pas crĂ©er de choc thermique, trempez le sachet encore fermĂ© avec vos poissons Ă  l’intĂ©rieur dans votre aquarium, afin que l’eau du sac prenne la mĂȘme tempĂ©rature que votre aquarium. 2. Laissez-les ainsi pendant une vingtaine de minutes, et seulement ensuite vous pourrez ajouter un peu d’eau de l’aquarium dans le sac, progressivement, afin que vos poissons s’adaptent en douceur aux paramĂštres de leur futur milieu de vie. 3. Introduisez ensuite dĂ©licatement et dĂ©finitivement vos poissons dans l’aquarium. Comment prendre soin des poissons nĂ©ons ? DĂšs son arrivĂ©e dans votre aquarium, le nĂ©on, comme tout autre poisson, nĂ©cessite des soins propres Ă  son espĂšce. Voici quelques conseils fondamentaux pour prendre soin de vos poissons nĂ©ons, et leur assurer une vie paisible. Comment entretenir l’aquarium de vos nĂ©ons ? ‱ La tempĂ©rature de votre aquarium doit ĂȘtre comprise entre 18 et 28 °C suivant le nĂ©on maintenu, et avoir un pH proche de la neutralitĂ©, voire acide. ‱ Testez l’eau rĂ©guliĂšrement grĂące Ă  des tests adaptĂ©s, et pensez Ă  rĂ©aliser des changements d’eau rĂ©guliers ainsi qu’un nettoyage des masses filtrantes adaptĂ© les nĂ©ons peuvent ĂȘtre sensibles Ă  la qualitĂ© de l’eau, qui devra ĂȘtre le moins chargĂ©e possible en dĂ©rivĂ©s azotĂ©s nitrites et nitrates. L'entretien de l'aquarium {{widget type="Truffaut\Widget\Block\Widget\AdvicePictureWidget" paragraph="Quelle alimentation pour les nĂ©ons ?" cont

peut on mettre un poisson nettoyeur avec des poissons rouges